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nouille2005
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MessagePosté le: 17/12/2005 11:22:41    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

2) La dictature du Duce.
C’est la figure mythique du chef, il doit se faire aduler par ses troupes. Mussolini va se prendre pour le nouveau césar. Dans les régimes totalitaires, y’a toujours des discours fleuves de la part des autorités en place. C’est un discours pendant des heures, 4h…
Mussolini déclare que l’autorité impériale doit être remise en place, il explique ça dans le discours du 26 mai 1927 « nous avons crée l’état unitaire italien, songez que depuis l’empire romain l’Italie n’avait pas été un état unitaire, l’Italie fasciste est une volonté de domination »
On veut retrouver les valeurs romaines, antiques.
Mussolini va rêver de conquérir un espace vital pour Italie qui fait le tour de la Méditerranée. Va adopter salut romain, pas de parade des légions romaine, milice organiser avec même grade que légion romaine.
Mais c’est qu’un décor de théâtre. Derrière son rayonnement, y’a le parti. La loi du 9/12/28 fait du parti national fasciste, l’organe officiel de gouvernement.
La monarchie italienne va s’accommoder facilement de cette dictature, Victor Emmanuel III à beaucoup souffert de l’instabilité polit, or Duce amène la stabilité donc le souverain le laisse agir librement. Il y voit aussi un moyen pour développer l’image de l’Italie comme une grande puissance. Dans le cocert des nations, vis a vis des autres états l’image de l’Italie se renforce, on considère l’Italie comme une grande puissance mondiale, mais ce n’est qu’une façade.


3) l’église muette.
C’est un reproche récurent dans la querelle contre l’église en faisant valoir que durant la période fasciste elle n’a pas réagit. Pour comprendre son attitude, il faut se reporter aux problèmes politique et sociaux soulever par la disparitions des états pontificaux en 1870. en 1870 en raison de la guerre Franco Prusse, la France n’est plus en mesure de défendre les états pontificaux.
Les troupes piémontaises vont marcher sur Rome, après beaucoup de résistance, après une dernière bataille livrée par les suisses pontificaux va se rendre. Il n’y a donc plus d’état réservé au pape. En mai 1871 le parlement italie vote les lois de garanties, on donne au souverain pontife, le pape pourra conservé les prérogatives d’un souverain et va garder en pleine propriété les palais du Vatican et du Latran. Mais le pape en place, Pie IX va refuser de reconnaître cet arrangement, il refuse perte de ses états. Il va se déclarer comme le prisonnier du Vatican, aucun pape ne sortira sur Vatican pendant 50ans. Ce différent va provoquer un malaise dans la soc italie. En 1876 se met en place en italie un gouvernement anticlérical. Le Vatican interdit aux catholique de participer aux élections.
On va crée en 1922 le parti pop chrétien.
En 1921 y’a un changement, Pie XI succède à benoît XXV. Il n’éprouve aucune sympathie pour les parties populaires.
Pie XI veut trouver une solution pour l’emprisonnement du pape au Vatican, Mussolini veut aussi rallier les catholique à sa cause. Après 2 ans on conclu un traiter entre l’église et le gouvernement fasciste, le 11 févr. 1921. Il y avait 3 documents. Ses 3 ensembles formes les accords de Latran.
- un accord entre les 2 états. Le pape reconnaissant la légitimité de l’état italien et la souveraineté du roi, sur toute l’Italie, y compris Rome, il abandonnait donc toute prétention sur les anciens états pontificaux. en contre partie, état italie lui reconnaît la pleine souveraineté sur Vatican, église St Pierre, et sur sa résidence d’été. Etat italie reconnaissait les doits du pape comme évêque de Rome sur les principaux bâtiments ecclésiastique de Rome et leur accordes immunité diplomatique.
Il y avait aussi libre accès des diplomates étranger au Vatican,
La religion catholique reconnue comme la seule en Italie.
En contre partie le pape s’engageait de rester en dehors de tout conflit entre nation, de ne participer à aucune conférence internationale en faveur de la paix. Et ne pas s’immiscer dans affaire intérieurs italie.
- pape perçoit 2 milliards de livre pour les pertes de terres.
- concordat entre l’église et l’état en italie. Ce document garantissait au pape, la libre communication avec les évêques et les catholique du monde entier, le pape nommerait seul les évêques en Italie, il s’engageait juste à consulter les autorités. l’évêque avant entré en fonction devait prêter serment de fidélité au roi. Le mariage était une institution purement religieuse ? le mariage civil n’existait plus en Italie.
L’état italie s’engageait à rémunérer évêque et prêtre. Instruction religieuse obligatoire. Le clergé s’interdisait de militer dans un parti politique.

Ses accords du Latran furent signés quasiment sous la contrainte de Mussolini qui menace de lancer une campagne anti religieuse. Il mettait un terme à querelle religieuse qui affaiblissait l’état et divisait les parties.
En plus il a en face de lui une église soumise dont l’action doit rester neutre, il arrivera à détourner concordat à son profit. Il limite les possibilité du pape. En septembre 1931 Mussolini s’assure que les évêques ne nommeraient à l’action catholique que des personnes favorable aux régime. Parviendra aussi à faire disparaître mouvement de l’église, et l’obligera à s’enrôler dans l’organisation fasciste. Pie XI, le 29 juin 31 par une lettre ouverte, voudra protester contre développement du fasciste. Le gouvernement italie lui refuse impression et diffusion du texte, il sera donc imprimer en France, publier en France, ce qui limite sa porté. Par ses accords on comprend mieux pourquoi la réaction catholique face à guerre d’Ethiopie ou face à 2GM fut timide.
Mussolini à museler les syndicats aussi.


4) les syndicats muselés.
La charte du travail va redéfinir
Les syndicats fascistes sont les seuls reconnus par l’état, et ils ne peuvent être des organe de contestation. Par cette charte état se substitue aux syndicats pour soit disant protéger les travailleur. Il met en place assurance maladie, organisation des loisirs, encadrement des jeunes. Le régime met en place des corporations verticale par branche d’activité.
Tout était occupé par des responsables des syndicats fasciste issus du mouvement politique. Ses syndicats apparent dès 23 avec accord confédération patronale de l’industrie.
La grève est interdite, un livret de travail, est institué par un décret loi du 30 juin 34. Novembre, dans tous les conflits du travail est obligatoire.
En 1939 le conseil national des corporations devient avec le grand conseil fasciste, et le conseil national du parti l’une des 3 composantes de l’instance suprême du régime, c’est la chambre des faisceaux.
En résulte que l’ouvrier en temps que citoyen est complètement éliminé, il devient un élément d’un organigramme général ou il doit œuvrer pour le bien de tous.
Le suffrage universel perd sa raison d’être. C’est la corporation qui devient le corps intermédiaire représentatif, la lutte des classe est dépassée, le patron associé à l’ouvrier, les 2 dans la même corporation.
Ce système corporatif rejette le syndicalisme et rejet le dialogue social.
Il doit masquer la misère éco du pays.
Il va résulter de toute cette réorganisation sociale, une réorganisation éco.
L’éco fasciste doit être au service de l’état fasciste.

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nouille2005
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MessagePosté le: 17/12/2005 11:23:05    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

A. La réorganisation économique
1. Améliorer la vie quotidienne
Pour enraciner le régime on se préoccupe de ce qui est le plus populaire.
L’agriculture : il développe une politique agricole permettant de nourrir l’ensemble de la population car on veut éliminer ou réduire le courant d’émigration en Italie et on veut éviter la baisse de la natalité.
Mussolini lance en juillet 1925 la bataille du blé. Elle demande une mobilisation de toutes les forces pour améliorer les rendements. Elle sera complétée par la bonification intégrale. L’opération réussit. A partir de 1925 chaque année la récolte sera plus importante. 64 millions de quintaux en 1925 et 70 en 1961. On pratique une agriculture extensive. On étend les terres au bénéfice des céréales avec l’assèchement des marais).
L’enjeu est considérable car cela permet de réduire les importations de céréales. Elles étaient la conséquence d’un déficit de la balance des paiements. En outre, l’application de cette politique entre dans le schéma psychologique que le fascisme voulait créer. Il s’agissait de faire une mobilisation pour frapper les esprits. C’est le retour à la terre. C’est de montrer la valeur historique de ce soldat romain qui est un militaire et un paysan.
Ce retour à la terre est doublé de l’exaltation de la famille avec l’essor de la natalité. Le Duce lance une bataille démographique à grand élan de propagande. Ce sera un échec car malgré ce conditionnement le taux baisse à 27/1000 en 1927 et à 23/1000 en 1934.
Il y a contradiction sur cette politique car l’état se plaignait sur le plan international de ne pas avoir assez d’espace vital. Il réclamait plus de terre.
Ce n’est que garce à l’augmentation de l’espérance de vie que la population augmente. Plus 3 millions d’habitants entre 1930-1938. Ceci masque le vieillissement de la population car le taux de natalité baisse. Cette bataille démographique manquée à des conséquences sur le plan social. Grâce à ces combat l’état pratique une aide à la famille et on va s’occuper de la santé des mères et des nourrissons aux frais de l’état.
On se préoccupe de la lutte contre la tuberculose et du paludisme.

2. La politique des grands travaux
Pour faire de l’Italie, l’état le plus puissant et moderne Mussolini lance une politique de grands travaux. Le phénomène devait installer une nouvelle paix romaine.
On va construire des écoles, des ponts, des canaux, des orphelinats, des hôpitaux, des autoroutes…
En 1928 on créée une agence nationale indépendante pour créer des autoroutes.
Assèchements des marais dans la plaine de Pau
On vaccine les habitants les plus pauvres.
Pour éveiller les italiens à leur gloire passée on finance de grands travaux archéologiques surtout à Rome. Mussolini étend la ville au-delà des collines et il veut une 3ème Rome au bord de la mer.
Tout ce qui était prévu ne sera pas réalisé mais de nombreux chantiers seront ouverts. De 1930 à 1939, 100 000 ouvriers seront occupés par les chantiers publics. DE 1922 à 1942, le ministère des travaux public va dépenser 34 milliards de livre.
500 000 italiens vivent encore dans la misère dans le sud. On a un déséquilibre Nord Sud.

3. La politique budgétaire et industrielle
En matière industrielle l’état fait peu de chose mais quand il le fait il le fait bien.
Allégement d’impôt qui facilite l’investissement. La faiblesse de l’économie va amener Mussolini à pousser les investissements économiques.
En 1933 il créée l’institut pour la reconstruction industrielle alimentée par l’émission d’emprunts obligataires et par les fonds de l’état. Son rôle est de racheter les participations des banques dans les affaires industrielles au bénéfices de l’état. L’institut prend le contrôle de certaines entreprises. C’est le point de départ de la restructuration des entreprises. On créée des grandes entreprises et on coordonne les activités complémentaires ou les branches d’activités. (Chantier navale, sidérurgie en 1937, téléphone…). L’état intervient par l’intermédiaire de cette institut en favorisant les fusions, en soutenant les intérêts privés. On retrouve se soutient dans les mines et la chimie.
Toujours dans le soucis de contenir le chômage on limite les importations. L’état créée des sociétés de recherche et d’exploitation de ressources nouvelles. On recherche du pétrole, du charbon, l’ensemble des minerai et on trouve du gaz naturel, du mélane en Toscane en 1938 et on exploite du charbon en Sardaigne, on trouve du fer.
On essaie de valoriser les ressources du pays. Malgré cela l’Italie continue de dépendre de l’étranger car il apporte les principales ressources. Les bénéfices tirés du tourisme, du trafic maritime et de l’envoi d’argent par les émigrés parviennent à équilibrer la balance des comptes en 1936.
La politique du pays reste vulnérable, on a un taux très élevé de la lire qui entrave les exportations. Entre 1929 et 1932 cela se ressent beaucoup avec une chute de 60% des exportations. On reste prisonnier du mythe de la lire forte. Le fascisme ne peut pas accepter une dévaluation de la monnaie. Cela joue contre les intérêts économique du pays.
On finit par se résoudre à la dévaluation en 1936, le taux de 41% de dévaluation est trop faible pour une monnaie qui a été surévaluée depuis 1927. Cette dévaluation ne réussit pas. Le refus de reconnaître l’évidence amène le gouvernement à pratiquer une politique de déflation très rigoureuse. Il faut réduire les salaires des gens, on réduit de 12% celui des fonctionnaires. On réduit les pensions versées et cela a des répercutions sur la consommation intérieure. Le marché intérieur est atteint, la production baisse. Le nombre de chômeurs se stabilise autour de 1.13 millions. Ceci est important pour un pays où l’industrie est limitée.
En 1935 l’Italie se lance dans l’aventure éthiopienne dans l’idée d’en tirer un avantage colonial supplémentaire.

4. Eléments de conséquence
A partir de 1945 l’Italie se trouve dans la guerre et l’action s’enlise. Les anglais aident les éthiopiens en les équipants.
06/1940 attaque sur l’Egypte par les italiens
01/1941 les anglais reprennent l’Ethiopie
02/1941 les allds vont aider les italiens pour reconquérir le Libye et l’Ethiopie.
L’Italie a du mal à soutenir l’effort de guerre. Depuis des années ils se préparaient pour la guerre mais dés le début l’économie italienne est trop faible pour assurer l’intendance aussi loin. Dés 1936 il y a des restrictions alimentaires auprès de la population. En 1939 c’est le rationnement. A partir de 1940 Mussolini demande aux fascistes d’aider la production industrielle sur des opérations prioritaires. C’est un échec. L’Italie ne peut pas faire face aux dépenses de guerre. Elle applique une fiscalité écrasante. La production baisse.
A partir de 1942 elle ne peut plus fournir de pétrole à ses troupes, les armes sont démodées. La ration alimentaire de la population civile représente 55% de celle des allds en 1945.
Suite au débarquement le 10 juillet 1943 la position de Mussolini et du roi Victor Emmanuel devient dur à tenir.
Le 16 juillet les alliés lancent un appel pour le renversement du régime. Le 24 juillet 1943 c’est le renversement. L’armée allde occupe une partie de l’Italie pour éviter qu’elle bascule dans le camp des alliés. Le 13 octobre 1943 le nouveau gouvernement italien déclare la guerre aux allds.

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nouille2005
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MessagePosté le: 17/12/2005 11:23:33    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

Le bilan des années 30 n’est pas aussi négatif que le bilan de la guerre. L’aventure du fascisme a entraîné le peuple italien dans une guerre dont il n’avait pas les moyens. C’est un échec politique, sur le plan économique les résultats peuvent être qualifiés de moyen. Le niveau de vie ne s’est élevé que lentement. L’Italie avait un retard sur les autres pays européens. Elle a comblé une partie des retards. Mussolini n’était pas Hitler. Dans l’Italie fasciste il n’y avait rien d'équivalent avec une politique d’extermination comme en ALL. Il n’y a pas de solution finale. C’est un régime dur avec des crimes. Mais on ne peut pas dire que la police fasciste soit la Gestapo. Les gens opposés au régime sont déportés.

II. L’Allemagne de 1933 à 1945
La crise de 1931 a été le creuset du national socialiste. Le parti devient le plus important en quelques années. En 1928 : 800 000 suff et 12 députés.
En 1930 : 6.38 millions suff et 107 députés
En 1932 13.745 millions et 203 sièges sur 608
En 1932 quand on vote un nouveau président de la République dans un scrutin du 13 mars Hitler ne totalise que 13% contre Hindenburg avec 49.6%. Le 10 avril au 2nd tour, Hindenburg est réélu mais Hitler a progressé.
En janvier 1933 lors de la crise gouvernementale Hindenburg nomme Hitler Chancelier d’All le 30/01/1933. La République de Weimar disparaît. Il y a une politique durant la période de paix de 1933 à 1939 puis une politique de guerre.

A. Le redressement national : l’économie nationale socialiste de 1933 à 1939
Durant les 1er mois de 1933 (février et mars) Hitler se montre sous ces meilleurs traits. C’est l’homme qui veut réconcilier le passé de l’All Impériale avec le dynamisme d’une All jeune. Il a besoin de l’appui des autres partis pour gouverner.
A partir de mars, il prend des mesures anti démocratiques. Il dissout le Reichstag car il entend obtenir la majorité dans cette assemblée et il pense avoir des chances de l’obtenir maintenant qu’il est au pouvoir. Les élections sont prévues le 5/03/1933. Gering déclare que se seront les dernières élections avant 1000 ans et il récolte 3 millions de RM auprès des industries pour financer la campagne. C’est une campagne moderne, on utilise des filmes et des avions pour les déplacements de Hitler. On lance les SA dans la rue, pour faire régner la terreur. Ils gardent les urnes et surveillent ceux qui votent. Il y aura des batailles. Le parti ne récoltera que 44% des suff. Le parti a 288 sièges ce qui n’est pas la majorité absolue. Hitler fait alliance avec les nationaux all (+58 sièges). Le 23 mars 1933 avec l’appui des nationaux, il obtient l’acte d’habilitation avec une écrasante majorité 441 et 81 députés communiste expulsés.
Pour cela il reçoit en plus les pleins pouvoirs pendant 4 ans sans contrôle du Reichstag. C’est la dictature absolue. Il détient tous les pouvoirs. Il va mettre en application sa politique résultant de l’idéologie du parti.

1. L’unité nationale
Il s’agit de mettre en pratique un peuple, un empire, un chef. Tout doit servir l’unité du pays. Il y a plusieurs réformes, structures à éliminer. On considère que les partis politiques sont superflus.
- La suppression des partis politiques au courant 1933
Le parti communiste disparaît le 28/02/33, la SPD aussi le 22/06/33, puis le 27/06/33 le parti nationalistes all. La loi proclamée par Hitler le 14/07/33 fait du parti nazisme le seul autorisé.

- Les syndicats sont dissous le 2/05/33. Les syndicats en Europe revendiquaient une journée nationale d’action en faveur du mouvement ouvrier, le 1 mai : journée du travail en raison d’une grève à Chicago. On accorde ce jour au syndicat all. Tous les syndicats sont dans la rue avec une grande démonstration de force. Les spectateurs sont des SA et des espions, ils prennent des photos et identifient les responsables des syndicats. Le 02/05 hitler dissout les syndicats, et il emprisonne les responsables. Hitler les remplace par le front du travail.

- Unifier le pays
Il faut se débarrasser de toute la structure fédéraliste. La loi du 30/01/34 qui supprime les pouvoirs des landers et les parlements locaux, 14/02/34 provoque la dissolution du Reichrat ; il unifie le parti national socialiste. Il épure le parti. Le 02/08/34 à la mort de Hindenburg il cumule les fonctions de président et de Chancelier du reich. Tous ceux qui auraient eu des oppositions sont liquidés.
Par plébiscite du 19/08/34 hitler recueille 90% des suff et règne en maître sur l’All jusqu’en 1945. Il en découle une restructuration de l’économie avec l’idéologie du parti avec une priorité de la résolution du chômage.

2. La restauration de l’économie
Elle doit intervenir sous l’angle du principe du chef. L’état prend en main les rênes du pouvoir économique, le dirigisme est de rigueur. Cependant on va plus loin qu’un état qui interfère dans le domaine économique. A chaque échelon le patron, le dirigeant dot être le chef absolu de son entreprise.
La loi du 20/01/1934 remplace dans la législation allde le terme d’employeur par celui de Führer. Elle interdit les grèves. Désormais les conflits de travail doivent être soumis à un conseil : le conseil de confiance. Il fonctionne à l’échelon de chaque entreprise, il est constitué de militants du parti. La structure du parti entre dans l’entreprise et joue un rôle important dans les relations.
En cas de désaccord, il faut transmettre le conflit au commissaire au travail (fonctionnaire du parti). Le dialogue direct entre le patron et les salariés n’est plus possible, il est remplacé par un dialogue entre le parti et le patron. Il y a un affrontement politique. On donne un poids important au parti qui contrôle tout. Le but est d’empêcher le conflit et les revendications. Il doit détourner le courant revendicatif. Il en résulte que le front du travail organise les loisirs des ouvriers, les congés sont avec des activités obligatoires. Les plus méritants peuvent bénéficier d’un séjour balnéaire ou à la montagne toujours délivré par le front. Les logements sont construits par l’état.
En février 1934 une loi organise les groupes économiques. Il s’agit de 7 associations patronales. On a divisé l’activité économique en secteurs fondamentaux : l’industrie, le commerce, la banque, la sécurité, l’énergie, les transports, les assurances.
Chacun de ces groupes est dirigé par un chef qui est nommé par le ministre de l’économie. Toutes les entreprises sont attribuées à un ou plusieurs groupes. Leur rôle est d’organiser l’économie et la politique. Ils doivent promouvoir à l’intérieur des entreprises l’esprit nationale socialiste, mettre en application les décisions gouvernementales, contrôler, orienter la production définie par le plan arrêté par le ministre de l’économie.
Pour appliquer ce plan, il faut analyser le marché. Il y a une bureaucratie qui se met en place, des rapports sont faits.
Sur le plan régional les entreprises d’une même circonscription (le Gau) sont regroupées au sein d’une même chambre économique. Chacune est dirigée par ce commissaire du travail.

L’état nazi mène une politique en faveur de la concentration des entreprises. On cherche à regrouper le capitalisme privé.
Loi du 15/07/1933 rend la cartellisation de l’économie allde obligatoire. Elle donne le droit à l’état de constituer autoritairement des cartels. Ils ont une vocation particulières, ils obtiennent l’attribution des matières premières et ils doivent les repartir entre les diverses entreprises. Ils sont dirigés par les partons qui s’assurent une position dominante sur le marché, les cartels sont favorisés par l’état.
Une loi du 05/07/1934 favorise la grande entreprise. Elle interdit de créer des sociétés d’un capital inférieur à 5 milles mark et exige une valeur nominale par action qui ne peut être inférieur à 1000 mark.
De 1933 à 1937, le nombre des entreprises a baissé de 10%, le capital moyen des SA passe de 2.3 millions à 3.3 millions. Ceci permet d’appliquer le principe du chef et du contrôle des activités économiques.
Le Führer principe aboutit à renforcer les pouvoirs des conseils d’administrations au détriment des conseils généraux des associés et actionnaires. Ils perdent en 1937 le droit de distribuer des dividendes, de contrôler la bonne marche de l’entreprise. L’économie allde à partir de 1933 est conduite par quelques grandes familles et entreprises fortement concentrées. Pour la chimie : IG Farben et l’électricité siemens.
Cette économie constitue un mélange de capitalisme privé et de capitalisme d’état avec le capitalisme d’état qui augmente. Mais on ne remettra pas en cause la propriété privée.
Il va y avoir une inversion dans l’autorité exercée. Dans le domaine bancaire en décembre 1933 on reprivatise les parts du capital d’état. En 1937 toutes les participations dans les banques privés sont liquidées. Ce pendant la loi du 04/12/1934 institue un office de contrôle des banques qui est rattaché à la Reich bank. Par l’intermédiaire de cet office les dirigeants de l’état mènent une politique visant à obtenir la confiance des épargnants. L’office contrôle les placements, l’emploi des fonds. L’office exige le maintient d’une part de disponibilité bancaire devant soutenir la politique économique du pays.
Cependant on profite de ce type d’analyse pour obliger les banques à souscrire obligatoirement à des emprunts d’état. La dette publique augmente. Elle atteint 11 milliards en 1933 à 37 en 1939. 90% de cette dette publique est détenue par les banques. La situation est inversée, en 1933 l’état contrôle les banques en 1937 le capitale bancaire détient l’état.

Dans le domaine agricole il y a une politique particulière. Elle vise à consolider la moyenne et grandes exploitations. On utilise la notion de ferme héréditaire (Erbhof). C’est une exploitation à faire valoir direct (non louée) d’une certaine surface (entre 10ha et 125). Le paysan qui accepte de transformer son exploitation en Erbhof est le seul à pouvoir détenir le titre de paysan (Bauer). Le paysan devient le leader de son entreprise agricole. Cette entreprise ne peut pas être vendue, ou hypothéquée, elle est transmissible qu’héréditairement. L’état veut favoriser le paysan. Le rêve de Hitler est de faire de la société allde une société égalitaire de soldat paysan. Il en résulte que l’état subventionne ces fermes, engrais à un prix avantageux. L’état garantit le prix de vente, il rachète toute la production. Il y a une protection étatique exercé sur la société.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:23:55    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

A coté de cette structure économique, l’état mène une politique pour effacer la crise économique. Il y a les effets de la crise de 1929.

3. la lutte contre les scelles de la crise 1933-1936
La relance économique est orchestrée par l’état. Elle se fait dans 3 directions, en faveur des grands travaux, l’état fait d’importante commandes d’armement et par une politique des prix et des salaires en baisse.

- La politique des grands travaux
L’initiative étatique vise à moderniser les infrastructures, on recherche à améliorer le marché de l’emploi. A partir de 1933 le travail est obligatoire : c’est le service du travail. Il faut permettre au réservoir de main d’œuvre de se résorber. Un organisme est chargé de trouver un travail à ceux qui n’en ont pas. C’est un employeur qui représente l’état. Il construit des autoroutes, mène un plan de développement pour le logement, modernise le réseau ferroviaire. En 1933 cet organisme reçoit 3.5 milliards de mark et en 1936 11. Le problème est que l’état s’endette.

- L’état passe d’importantes commandes d’armement
Ceci soutient le marché intérieur. La potentialité est énorme en matière d’armement. En 1918 on a voulu punir l’All d’avoir déclenchée la guerre donc on lui a imposé un nombre limité de chars, d’armes…
Hitler ne tient pas compte du traité. L’appareil de productivité reçoit un coup de fouet dans la capacité de production. Il y a de grande potentialité de ressources. On produit beaucoup de fonte et d’acier.
En France on envisage de réduire le temps de travail.

- L’état pratique une politique des prix et des salaires en baisses
C’est un sacrifice politique que tout le monde accepte pour objectif. Pour atteindre le retour à l’idée d’une puissance All il ne faut pas que le salaire dérape. On parvient à revaloriser le prix agricole entre 1920 et 1935. Mais la stabilité est de rigueur, d’où une surveillance des salaires et des prix industriels. On les maintient bas et on cherche à les baissées. En 1936, les salaires n’atteignent pas le niveau de ceux de 1929. L’état pratique des ponctions financières quand il y a trop d’argent en circulation. Les banques, les assurances, les sociétés par action vont être contraintes de souscrire à des emprunts d’état (prélèvement d’impôt supplémentaire). On ajoute une pression fiscale plus forte, les taux d’imposition augmentent. L’état a besoin d’argent. Il parvient a drainé 85% des capitaux en circulation. Le circuit monétaire devient un élément d’activité économique. C’est la circulation de la monnaie qui est importante. Il n’y a pas d’inflation. Ce système a un inconvénient, car ceci procure un endettement de l’état énorme avec une stagnation du niveau de vie. Le pouvoir d’achat n’augmente pas. Surtout pour le milieu ouvrier et la petite bourgeoisie. En 1936 le plan de réarmement s’achève. All dispose d’une potentialité militaire qui est maximum supportable par un état qui n’est pas en guerre, d’où une stagnation dans la production. Tous les stocks sont pleins. Cette politique pousse à la guerre.

- L’All se trouve isolée, elle doit vivre avec son économie an autarcie. Il y a peu d’échange. Elle est obligée de tirer le maximum de richesse de son sous-sol. Elle exploite des mines qui ne sont pas rentables. Mais il faut se procurer les matières premières. On produit des produits de substitutions, ils sont produits par des entreprises qui sont subventionnées par l’état. On en arrive par une extension économique qui est artificielle. C’est l’endettement publique qui permet de financer cela. Ceci va faire remonter les revendications des autres pays ou peuple par rapport à All.

Sur le plan social le résultat est spectaculaire. Il y a une résorbions du chômage. 6 million en 1932 on passe à 38 milles en 1939. C’est la réussite qui a frappé les esprits en All.
En ce qui concerne le domaine financier, cette politique étatique provoque un surendettement excessif. Cette situation conduit presque à la banqueroute. Il y a une dette qui est supérieur à ce que l’état All peut rembourser.
La production enregistre une montée sur le plan agricole ou industriel. Cela est du surtout à une augmentation des rendements et à une baisse de la jachère. Les résultats les plus importants concernent l’industrie des matières premières, les biens d’équipements et les sources énergétiques. On enregistre une insuffisance pour le minerai de fer, pour le textile, pour les biens de consommations courantes. Ce sont les limites de l’autarcie. Tout pays doit faire des échanges. L’étroitesse du marché conduit à asphyxie de l’économie All.
Le réarmement est une dépense improductive (peu de valeur ajouté). Ceci entraîne un surendettement de l’état. Cet économie doit vivre sur l’expédiant. Dans ce cas la politique l’emporte sur le considérations idéologiques. Les hommes d’affaires se retrouvent prisonniers du système. Il faut conquérir un espace vital pour l’économie all dons cela débouche sur la guerre. A partir de 1937 1938, tout le monde veut la guerre, les chefs d’entreprises, les entrepreneurs et ceux qui ont un emploi dans cette industrie.
En 1935 c’est l’annexion autoritaire de la Sarre.
En mars 1936 remilitarisation de la Rhénanie.
Et le 13 mars 1938, annexion de l’Autriche.
A la conférence de Munich avec la France et les Ang ont démantelée la Tchécoslovaquie.
Le 16 mars 1939 on créée le protectorat de la Bohème et de la Moravie.
Le 1 sept 1939 attaque contre la Pologne qui n’a pas accepté l’annexion du Dantzig.
Conquête de la Pologne avec la complicité de Staline
2 sept 1939 la France et la GB déclarent la guerre à All.
On passe à une économie de guerre. Cette guerre sera plus destructrice et économique que la 1er. Celui qui a la potentialité économique la plus importante remportera la victoire. L’organisation économique de la guerre est essentielle

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:24:17    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

B. L’économie allemande durant la 2nd GM
Cette période comprend 2 phases :
Une période de guerre éclaire marquée par des victoires all (1939-1342)
Le recule des all et l’effondrement

La guerre éclaire commence avec l’attaque de la Pologne. Le 18 sept les soviétiques attaquent aussi et le 27 la Pologne capitule.
Le 9 avril 1940 All envahie le Danemark et la Norvège qui capitulent fin avril.
Le 10 mai 1940 c’est l’offensive ouest contre la Belgique qui est pourtant un pays neutre. Annexion du Luxembourg et des Pays Bas.
Le 11 mai 1940 attaque contre la France, le 13 mai c’est la percée de Sedan. On passe où il n’y a pas de lignes marginaux.
En effet en 1932 tous les forts de la ligne marginaux sont achevés. C’est un effort financier considérable. Elle n’est pas continue, elle est conçue pour arrêter une attaque par surprise.
22 juin Armistice signé par la France
Octobre 1940 occupation de la Bulgarie et Roumanie.

La Bataille d’Ang commence en été 1941. En novembre 1942 la 6em armée all est encerclée à stalingrad. Capitulation en 1943. C’est la début du reflux de l’armée all.
Ce changement entraîne un reflux de l’armée all et italienne en Afrique. Après avoir débarqué en Italie, en Normandie et en Provence on assiste en 1944 à l’effondrement des armées all.
Tout ce termine le 8 mai 1945 par une capitulation sans condition.

1. Organisation
Bien que les usines soient reconverties l’économie était mal préparée pour assumer une guerre longue. Au début du conflit on avait retiré les usines dans le centre du pays en pensant les mettre à l’abri. On produit beaucoup de produits de substitution. Le ministre d’état d’armement et des munitions était placé sous la direction de F. Todt. Il est mort en 1942 d’un accident d’avion. Son successeur A. Speer va avoir en charge l’organisation économique.
Tant que la guerre éclaire aligne des sucées la production all enregistre des production tel qu’en 1940, on réduit les fabrications de munitions. Ceci va être un échec pour la guerre. La guerre devient longue et difficile. Il faut résoudre 2 problèmes :
Répartir au mieux les MP disponibles et trouver de la main d’œuvre.
- On institue des comités de répartition des MP : comité Todt. Ils doivent gérer les stocks, les transports, le ravitaillement des usines et ceci en exploitant les pays conquis. La production va tripler en quantité entre 1941 et 1942 malgré les attaques aériennes et la pénurie de certaines MP avec de très grandes restriction de consommation civile. Ils vont connaître des erreurs. le choix des priorités d’armement est remis en cause par la volonté de certains dirigeants. Guring refuse la construction d’avions de chasse. En 1944 Hitler impose la production en masse des chasseurs.
- On pourrait faire appel à la main d’œuvre féminine. Mais Hitler s’y oppose par idéologie. Il ne veut pas que femme travail à l’usine. Le résultat est qu’en 1939 la population active baisse. On perd 3 millions d’actifs à cause de la mobilisation. Le recul des emplois pose un problème. Il faut trouver un autre moyen. Hitler verse des indemnités aux épouses pour les soins des enfants, elles ne sont plus incitées à travailler. Recul des emplois. En mai 1940 1.5 millions de travailleurs étrangers dont 1.5 millions de prisonniers. Ils vont être utilisés dans l’agriculture. Pendant la guerre éclaire, il y a des prisonniers de guerre. Ils constituent de la main d’œuvre. L’emploi des prisonniers pose problème. On ne peut pas les utiliser pour n’importe quelles tache. On fait appel à des volontaires dans les pays occupés pour travailler en all. Pour l’encourager on maintient des salaires bas dans les pays et on offre des primes à ceux qui partent. On abaisse les rations dans les pays occupés pour les mêmes raisons. Le 1 octobre 1941 4 millions de prisonniers travaillent dans l’industrie et 500 milles volontaires. Les conditions de vie en All se dégradent (nourriture et habitation). Les volontaires ne veulent plus y aller. En jan 1943 on modifie la politique, on exige des ouvriers qualifiés. On demande à la France en janv. 1943 de fournir 150 milles ouvriers qualifiés et pareil de non qualifiés. On institue les STO en fev 1943. Tous les jeunes nées en France en 1920, 1921 et 1923 doivent aller travailler en All. On promet que sur 2 jeunes qui vont travailler en renverra 1 prisonnier. Avec le STO la résistance va s’organiser. A partir de 1943 la résistance en France commence à être consistante. Les prélèvements de main d’œuvre qui sont effectués désorganise l’économie du pays occupé sans pour autant résoudre le problème en ALL.
- En 1944 la libération progressive des territoires occupés réduit les zones de prélèvements. Au total on aura 12 millions d’étrangers qui vont séjourner en ALL durant cette période. Cette accumulation de travailleurs peu qualifiés constitue le point le plus faible de l’organisation.
On va utiliser la main d’œuvre concentrationnaire. A partir de 1942 à la raison primitive des camps de concentration qui devaient exterminer on va faire travailler les gens. La main d’œuvre était mise à disposition des grandes entreprises. La direction des camps va passer de l’office central de la gestion économique à la direction d’un général SS Pohl. Le système mise au point devait fonctionner au profit des SS. L’organisation louait cette main d’œuvre aux usines Krupp, Siemens … pour une somme minime et sans obligation de les nourrir. On les force à travailler jusqu’à épuisement. 3 millions de déportés vont travailler dans ces usines sous terre et vont mourir d’épuisement. Auschwitz a fourni 321 milles journées de travail à IG Farben.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:24:38    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

2. L’exploitation des pays
La guerre à partir du moment où elle a été engagée à l’Est (juin 1941) est conçue comme une croisade contre le bolchevisme. L’All considère que si elle supporte l’effort principal de cette croisade elle ne doit pas être la seule à supporter l’effort. Tous les pays occupés doivent mobilisés les ressources humaines et potentialité économique pour soutenir l’effort all.
Pour atteindre cet objectif il y a 2 solutions :
- obtenir une réelle et franche collaboration en mettant en avant la communauté d’intérêt
- procéder par la force autoritairement à l’exploitation massif des pays conquis.
Le résultat est le même. On usera des 2 manières selon les convenances. Dans tous les pays occupés par les armées nazies on trouve des personnalités politique et syndicale qui se rallient au nouveau régime. Pétain pense qu’en se montrant compréhensif vis à vis de l’All on adoucie le sort du pays, on protège la nation et on évite le pire. Mais la plupart du temps les autorités occupantes se méfient des nazis locaux, des nouveaux gouvernements de la droite traditionnelle ralliée.
Des pays conquis on exige de l’argent et la livraison de produits fabriqués.
L’argent est considéré comme étant la contre partie des frais d’occupation. Ces frais sont très lourds car on a calculé le rapport entre le mark et les monnaies a la hausse. Le taux de change est un taux arbitraire, supérieur au taux réel. EX : Entre le mark et le franc : 1 = 20.
La monnaie all est sur évaluée de 60% par rapport au franc.
Article 18 de la convention d’armistice pour la France du 22 juin 1940 avait simplement prévue le principe d’une participation financière de la France aux frais d’occupation.
Dés le mois de juillet 1940 all met sur pied un plan d’exploitation économique en réclamant à la France 20 millions de RM par jour pour l’occupation. Ce qui revient à 400 millions de franc. Avec cette somme on peut entretenir une armée de 18 millions d’hommes.
Le montant va augmenter avec l’occupation de la zone libre. On exige 25 millions de RM. L’état français a du mal à payer ces sommes. Il y a une augmentation de la dette publique sur le marché intérieur et extérieur.
Sur le plan des produits fabriqués, All maintiendra à son profit un déséquilibre des échanges. C’est un nouveau prélèvement. Il n’est pas question de vendre à All la différence de ce qu’elle réclame. Elle veut beaucoup des produits sans les payés. L’argent que All rafle doit permettre de payer à racheter des firmes pour éliminer les actionnaires jugés indésirables, les juifs et les alliés. L’objectif est d’établir une économie de grand espace en éliminant tout le capitalisme étranger. Le capitalisme Français et anglais se trouve extirpé des entreprises pétrolières de Roumanie, des mines de Yougoslavie.
On aboutit à un sur dimensionnement des entreprises all. On en fait des multinationales sur le plan européen. IG Farben reprend toutes les entreprises chimiques autrichiennes, Bohème, Slovaquie, Hongrie et Belgique. La société Goering va coiffer 3 branches d’activités. On y trouve toutes les aciéries, les flottes marchandes et la production de machines outil. En 1944 : 660 000 ouvriers. Pareil dans les banques et les assurances.
A ceci s’ajoute les restrictions, les produits vont en All. Il faut assurer le ravitaillement de la classe supérieure. On créée des manques dans les autres pays. Cela attire du monde en All. Il y a une pénurie maintenue artificiellement dans les pays conquis ce qui facilite le marché noir. C’est une nouvelle forme de collaboration économique. Les prix sont multipliés par 3 ou plus. On estime à 125 milliards de RM le pillage des ressources financières, plus celle des matières premières et la valeur du travail des ouvriers.

Grâce à cela l’industrie de guerre all maintient à haut niveau ses activités. Ceci malgré les bombardements intensifs qui débutent à l’automne 1942. La réduction de la production industrielle par les attaques aériennes ne fut que de 9% en 1943 et de 17% en 1944. Les usines détruites furent reconstruites rapidement. Les raids aériens sur les usines vont réduire ou interrompre la production mais momentanément et on peut pallier à cette carence et faire redémarrer une usine. On utilise toutes les ressources géographique pour abriter les usines des raids. Les tunnels routiers, ferroviaires, les galeries de mine sont utilisés pour mettre la production à l’abri.
Au début 1944 la production des roulements à bille tombe à 44%, on se situe au plus bas mais en septembre 1944 on est à nouveau à 90%. On a voulu aussi atteindre le moral des civils avec pour cible les grandes villes. Voulant atteindre le moral, les allds se sont sentis plus solidaires pour faire face à un ennemi commun. On ne peut pas gagner une guerre par des bombardements.
La production de guerre va baissée mais elle ne s’écroule pas. Même en janvier 1942 cette production ne pouvait pas atteindre la production américaine après Pearl Harbor
Ils ont reconverti leur économie très rapidement. Leur matériel de guerre était défaillant, de mauvaise qualité. La solution de la guerre se situe au niveau de la quantité de matériel que l’on peut aligner. Les américains fabriquent du matériel à la chaîne. Ils préfèrent perdre du matériel que des hommes.
Le 8 mai 1945 on se trouve dans une situation exceptionnelle en Europe que l’on n’a jamais connu. C’est l’heure zéro. Le pays est un immense champ de ruine. Tout doit être reconstruit économiquement et politiquement. Le pays est divisé entre les puissances occupantes. La 2 GM a été plus meurtrière que la 1er. 55 millions de tués ; 35 de blessés et 3 de disparus. La guerre a été totale. Les nouvelles limites de All ont été fixées à la conférence de Yalta en février 1945. L’All perd à l’Est : la haute Silésie, la Prusse Orientale
A l’Ouest : La Sarre est rattachée pendant 15 ans à la France
Au Sud : la Tchécoslovaquie et l’Autriche
L’All est divisée en 4 zones d’occupations, soviétique, anglaise, américaine et française. La ville de Berlin comme capitale de l’ancien Reich est enclavée dans la zone soviétique. L’autorité gouvernementale est celle des alliés occupants la partie. On censure le parti nazi. In est interdit. On assigne des représentants arrêtés devant le tribunal de Nuremberg.
Sur le plan économique il y a la conférence de Potsdam qui provoque la décartellisation de l’économie all. L’idée américaine est de faire en sorte que l’All ne puisse plus être une puissance industrielle dans l’avenir.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:25:24    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

Les deux Allemagnes antagonistes


Très rapidement on s’aperçoit qu’entre les alliés la victoire entraîne une opposition. On n’est plus d’accord pour reconstruire un nouvel état.
Il y a une coupure entre la zone d’occupation soviétique et les autres. Les soviétiques apportent les bases d’une économie collectiviste et les américains ne sont pas d’accords. Ils ont peur qu’à travers l’implantation des soviétiques que toute l’Europe occidentale bascule dans l’influence communiste. Ils veulent avoir une zone tampon de protection par rapport à l’Europe. Ils espèrent protéger les pays de l’influence du collectivisme.
L’occupation du pays coûte cher, il faut entretenir les troupes, les infrastructures pour les ravitaillements. On ne peut pas rester dans cette situation. On ne veut pas que l’All se recréée une puissance militaire.
L’évolution se fait en 4 années (1945 à 1949). Période durant laquelle l’occupation de All est la plus forte. On y pratique la dénazification. On cherche à extirper de la société ceux qui étaient le plus corrompus avec l’ancien régime. On les envoie en prison, à la peine de mort où on le fait travailler. Cette politique fera que seul les militaires alliés ont l’autorité étatique et administrative du pays. Chacun dans sa zone est totalement souverain.
Cette situation ne peut pas durer.

En 1948 les prisonniers de guerre allds sont libérés des camps. On a un retour d’allds. On a du mal de fournir un travail à toute cette masse qui fait son retour. Il faut reconstruire toutes les villes, les routes mais il faut trouver des moyens. Ceci dépasse le cadre normal de gestion des militaires.
Du coté soviétique, l’union soutient un parti qui entant créer un état indépendant. Le 19/03/1949 la République Démocratique d’Allemagne est crée. (RDA). Il n’y a plus de zone d’occupation soviétique. Cet état demande à l’armée rouge de rester présente et pour protéger. On passe d’une occupation à un accord.
Du coté Ouest on est anxieux. Ils ont peur de revoir resurgir une dictature en All. Le 23/11/1949 on fait voter par le Parlement la loi qui sert de base à l’édification de l’état All. Il en résulte la constitution de la République Fédérale Allemande (RFA), qui apparaît le 07/10/1949 on réponse à la RDA.
On a 2 Allgne qui sont 2 république idéologiquement opposées avec des principes économique opposés.
Jusque dans les années 1960 on espère une réunification dans les 2 camps. Ceci devient impossible au fur et à mesure que le temps passe car les états évoluent différemment.
La seule chose qui les unit est la langue. En 1961 la construction du mur de Berlin et son blocus en 1947 n’arrange rien.

I. La République Fédérale Allemande, la Bundesrepublic
C’est le miracle économique All. Ce qui frappe c’est la rapidité avec laquelle All reconstruit son économie et va se hisser dans le peloton de tête des grandes puissances.
Entre 1949 et 1958 l’indice de la production industrielle passe de 100 à 215. Le revenu national est multiplié par 3. La balance commerciale passe d’un déficit de 3.5 milliards à un excédent de 5 milliards. Pareil pour la balance des paiements qui passent de 1.5 milliards à 26. L’All s’est relevée et elle a su se positionner sur les marchés étrangers, elle a retrouvé une qualité d’avant guerre.



A Le miracle économique Ouest
1. Les causes
Une potentialité d’atout tenant à la spécificité de la nation
Les allds ont toujours été un peuple une nation capable de relever les défis. Ils ont besoin de défaits pour se hisser à cette situation. Le peuple a toujours eu une mobilisation idéologique. Les allds peuvent se mobiliser pour atteindre un objectif collectif. Ils savent faire des sacrifices, ils ont l’esprit d’équipe. La défaite militaire les atteint sur le plan moral. Ils veulent gagner la bataille économique. L’objectif commun est de reconstruire l’économie et de s’assurer la croissance qui est la condition de survie.
Il en découle une paix sociale, un climat où les opinions radicales sont exclues, où le respect des valeurs est cultivé. Ceci profite à l’économie.
Coté Ouest il y a un afflux de réfugiés allds venus de l’Est (fuite de la zone soviétique et des pays de l’Est). Cet apport n’est pas négligeable, on a calculé qu’entre 1945 et 1961 19 millions de personnes rejoignent la RFA, dont 9 millions d’expulsés. Les arrivants sont souvent des jeunes qualifiés. Ils sont prêts à aller travailler n’importe où. Ils sont au départ peu exigeants. Ils veulent travailler dur pour refaire une nouvelle vie. Grâce à eux le redémarrage économique s’effectue dans de bonnes conditions. Il y a une modération des revendications. Il y aura un taux de profit très élevé ca qui permet un autofinancement important. La dette publique et privée n’augmente pas et les prix se stabilisent.
Cette économie devient vite très concurrentielle.

Les choix politique efficace réalisés par les gouvernements successifs
Au moment de la capitulation la monnaie souffre d’un excès par rapport aux biens disponibles d’où une hausse des prix. Cela est accentué par le marché noir qui se développe.
- Il faudra d’abord faire une réforme monétaire pour mettre un terme à cette spéculation financière. On entreprend une réforme monétaire en profondeur. Le 01/03/1948 on institue une banque des états allds à Francfort. Elle voit son capital constitué par les banques provinciales. Elle reçoit le 18/06/1948 le privilège exclusif de l’émission du papier monnaie. On lui impose des revenus obligatoires et on prévoit que tous les établissements bancaires doivent déposer leur réserve à la banque centrale. Cette situation financière est complétée par les lois des 18 et 26/06/1948 et celle du 30/09/1948. Elles instituent une nouvelle monnaie le DM C’est la seule monnaie légale à l’Ouest. L’unité monétaire précédente (RM) est imputée des 9/10 de sa valeur. Les créances sont ramenées automatiquement à 1/10 de leurs valeurs nominales. La dette publique est aussi suspendue. On ne la rembourse plus.
Les salaires et les rentes viagères, les pensions sont maintenus à leur taux officiel. Ils se retrouvent sur évalués pour éviter que les gens subissent un reclassement social. La réforme monétaire touche sévèrement les épargnants et les créanciers et non les propriétaires de bien immobiliers. Ils ont le même pouvoir d’achat voire un peu supérieur. La réforme privilégie les éléments actifs et pénalise les passifs. Elle a un effet immédiat. Dans les quelques mois qui suivent ces dispositions la pénurie des denrées disparaît. Les agriculteurs et les commerçants mettent sur le marché les production clandestine pour obtenir de la nouvelle monnaie, le marché noir disparaît. La production se trouve encouragée, elle est soutenue par une forte demande intérieure.
- L’effet à long terme constitue un autre aspect de cette politique. C’est le dopage du DM Il apporte un plus à cette monnaie. C’est une sous évaluation volontaire de la monnaie nationale par rapport aux monnaies étrangères. Le cour du marché est sous évalué. Ceci est maintenu jusqu’en 1970. Elle contribue à la formation d’un excédent durable de la balance des paiements en dopant les exportations et en freinant les importations. A long terme on encourage les placements des investissements et ceci permet une ouverture à l’Ouest de la politique d’exportation. La RFA représente 52% du territoire All. Elle est coupée de ces marchés traditionnels, de ces anciennes places commerciales situées à l’Est. Il faut se reconvertir commercialement pour trouver de nouvelles débouchés. Cela ne peut être qu’à l’Ouest. Le dopage va être un élément moteur dans les échanges.
- il faut y ajouter l’atout du libéralisme. Ceci fait que les états alliés autrefois ennemis s’engagent en faveur de ce développement économique. Cela se traduit par une théorie nouvelle « l’économie sociale de marché ». C’est une nouvelle théorie libérale dont All va se faire le champion.

L’environnement politique favorable au développement
Par l’attachement prouver au libéralisme, l’attitude des alliés change. Ils vont être favorables à la reconnaissance industrielle. Les américains encouragent le pays. Ils estiment que seule l’économie florissante peut empêcher de tomber dans le piège communiste. Ils font faire de la RFA leur champion. La RFA incarne la puissance du monde capitaliste. C’est un affrontement Est Ouest par états interposés. Les crédits américains vont aider au redressement. Le plan Marshall est une aide accordée par les USA aux pays occidentaux.
La guerre de Corée en 1950 à 1952 donne à l’économie allde une impulsion nouvelle car la demande internationale se modifie. All conquérait des parts de marchés qu’elle n’avait pas, elle fidélise ses clients. C’est une force d’adaptation à la situation, répondre vite et bien à la demande. La conjoncture mondiale des états occidentaux est favorable. On est dans les 30 Glorieuses. C’est une tendance à une forte croissance entre 1960 et 1970.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:25:46    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

Les effets mesurables de ce miracle : expansion de 1948 à 1958

La période de 1948 à 1953
Ce sont les 1er années de la reconstruction économique. L’insuffisance de l’offre par rapport à la demande intérieure est énorme. Elle provoque un déséquilibre économique.
En 1947 la monnaie en circulation atteint 80 milliards de Mark, 10 fois plus qu’en 1938. Le montant en banque frôle les 150 millions, 5 fois plus qu’en 1938.
Les banques accordent facilement des crédits à court terme sur les biens d’équipements. Il y a un danger d’inflation. Ceci soutient une demande intérieure et accentue la poussée inflationniste. Mais l’inflation en All a très mauvaise presse depuis 1922. C’est un fléau qu’il faut combattre. L’état intervient en prenant des mesures radicales avec l’appui des alliés pour stabiliser le système monétaire. On créée en 1948 un institut d ‘émission et de contrôle d’échange.
En juin 1948 la réforme joue le même rôle. La parité du DM est fixée par rapport au $. L’échange RM contre DM s’effectue par des mesures impopulaires mais économiquement efficace. Toutes les sociétés et particuliers qui possèdent des installations de production ou des biens immobiliers vont obtenir un échange favorable. Cette situation favorise la classe possédante, elle permet d’éponger le sur plus de monnaie donc l’inflation baisse. Elle soutient les investissements. La dette publique va être liquidée au moyen de créances publiques suer les Landes. 21 milliards de DM qui ne seront pas remboursés aux états fédérés. En revanche les salaires et les prix sont bloqués à un taux officiels.
La nouvelle monnaie émise en quantité limitée va inspirer confiance, la population se remet au travail et dés le 2nd semestre de 1948 la production industrielle augmente de 50%. Cette réforme ruine les épargnants et touche les créanciers. ON va avoir l’habitude d’ajouter aux victimes de guerre, les sinistrés de la monnaie. Pour éviter le dérapage social en 1949, on va établir une loi d’entraide immédiate pour venir en aide aux nécessiteux. Elle est financée par un prélèvement de 3% sur la fortune. Elle doit assurer un revenu minimum pour tous.
Le nombre de chômeurs est encore très élevé. La reprise de l’économie est plus lente que prévu.
Malgrés la pression exercé par les alliés et les syndicats, l ‘état va refuser de financer la croissance par une dette publique. Les recettes de l’état sont souvent bénéficiaires et on surveille la balance des paiements qui reste déficitaire en raison de l’apport de matières de 1er nécessité.
L’aide économique des alliés est importante. Le plan Marshall va être mis en place de manière remarquable afin que cette aide soit favorable à l’industrie. Les industriels touchent un bon de matières, de produits. Ils peuvent les utiliser pour leur commande de marchandises, de matériel venant des USA. Le payement de ces bons se fera à crédit auprès d’une institution financière fédérale. Elle sert d’intermédiaire entre All et les USA. Le système a pour avantage de procurer aux industries alldes les équipements nécessaires à la production et il va collecter des sommes importantes au bénéfices de l’état.
En 1953 une loi du Bundestag décide de la gestion des fonds récoltés. Elle concerne les placements bancaires en favorisant la reinjection dans l’économie allde. On augmente les capacités d’investissement. Durant cette période la croissance est la plus forte.

Période de croissance continue de 1953 à 1958
On a voulu punir All d’être la cause du conflit. Les industries françaises se sont précipitées pour démonter les usines existantes et ils les ont ramenées en France en espérant punir l’All de ce qu’elle avait fait. Les allds se défont de leur vieux matériels qui a été sur exploités durant la guerre. Il va être remplacé par un matériel très sophistiqués avec un rendement supérieur. Le nouvel outillage permet à l’All d’affronter dans de bonnes conditions la marché international. Or en raison des besoins potentiel l’industrie all va jusqu’en 1956 travailler en dessous de ses capacités. L’industrie est plus compétitive que par le passé. On maintient une fiscalité importante pour limiter le pouvoir d’achat. La demande intérieure est contenue, elle s’exprime pour des besoins d’équipements et moins pour des besoins de consommation.
L’état soutient les investissements en accordant des avantages fiscaux, des subventions pour les sociétés exportatrices. En 1951 la RFA a vécu grâce aux importations de crédits, des denrées, et de matières premières. Le remboursement de la dette se fait en accentuant les exportations vers les pays créanciers. La balance des paiements est excédentaire. Le DM dopé attire les capitaux étrangers. A partir de 1953 les capitaux privés prennent le relais de l’aide publique. Tout le capital flottant de l’Europe se fixe en All.
Les accords de Londres en 1953 concernant la dette que l’All doit sont réduits. Cette réduction est ramenée à 7 milliards de DM Ceci va permettre à All de rembourser plus vite et de se libérer des alliés.
Mais la présence sur son territoire des alliés constitue un atout important. Ce sont ces ennemis de guerre qui assurent la sécurité du pays. All jusqu‘en 1958 ne pense à rien pour sa défense, or dans une Europe coupée en deux tous les pays menent une course à l’armement.
All ne soutient aucun pays du tiers monde, pas de prêt. Elle a perdu ses colonies en 1914.
Toutes les ressources du pays sont mobilisées pour la reconstruction et pour le marché extérieur.
En 1952 le bénéficie des exportations est très faible et en 1959 il augmente très vite.
Les chiffres du chômage sont très parlants. Ils baissent. La convergence d’un point de vue politique entre le gouvernement Adenauer et le patronat et le syndicaliste ouvrier. Il y a un accord tacite pour accepter les mesure des uns et des autres.
En octobre 1949 sur le plan syndical a été fondé la confédération des syndicats All. La DGB qui regroupe 16 fédérations industrielles. L’objectif est d’obtenir le plein emploi d’avoir la cogestion et une juste répartition du revenu national.
La plus forte de cette confédération est IG Metall. Ce syndicat est idéologiquement neutre. Il est uniquement syndicat. Cette force syndicale va avoir une influence considérable sur l’évolution de la société et de l’économie All. C’est un syndicalisme de masse encouragé par le patronat qui veut des interlocuteurs à qui parler. Il utilise la grèves comme un moyen extrême d’action. Il réside surtout dans la négociation. Le résultat est qu’il revendique la cogestion. Il s’agit d’associer le capital et le travail à la direction de l’entreprise. Il ne s’agit pas de faire à la place du patron. Il faut connaître la politique de l’entreprise, créer un autre état espion.
Les syndicats sont immédiatement avertis qu’il faudrait engager un plan social. Il est présent dans le Conseil d’administration des entreprises.
Les alliés ont eu l’idée de cogestion pour adoucir les tensions sociales. Ce sont les GB qui ont introduit cette cogestion dans les mines et la sidérurgie.
En 1951 DGB va imposer le maintient de cette cogestion dans les mines alors que le contrat arrivait à échéance.

En 1954 le gouvernement introduit les allocations familiales.
En 1955 il y aura les 1er indemnités pour les enfants poursuivant des études supérieurs. On augmente les prestations d’assurance maladie et on augmente les pensions versées aux invalides et aux retraités en 1957.
Toutes ces mesures sont des mesures compensatoires par rapport aux efforts demandés aux travailleurs pour la reconstruction.
A partir de 1957 il faut songer à augmenter les salaires, d’où une augmentation de 40% des salaires. En 1962 le revenu net de la moitié des ménages all ne dépasse pas 800 DM par mois. Il y a 8% des ménages qui ont un revenu supérieur à 1200 DM L’échelle des salaires est beaucoup plus comprimée qu’en France et elle privilégie les bas salaires plutôt que les cadres. Ceci pose un problème pour l’avenir car les ouvriers vont travailler en All mais les cadres all partent.
En 1950 une 40em d’association se regroupent pour former le groupement all de l’industrie BDI. Ce syndicalisme patronal ne s’oppose pas à l’action gouvernementale. Il existe des périodes de friction quand le gouvernement cherchera à contrôler les concentrations industrielles mais vite un accord sera trouvé.
En 1957 la loi propose que les ententes, les cartels sont interdits en principe en All, mais la concentration verticale est admise. Elle est simplement placée sous le contrôle étatique afin d’éviter les abus. L’état fédéral met en place un organisme nouveau qui est le Kartellamt. Il doit mener une enquête sur les projets qui doivent lui être présentés. Il n’a pas de pouvoir réel pour imposer aux entreprises sa décision négative, il n’en fait que référer au gouvernement.
Malgré les précautions prises des cartels se sont reconstitués. 200 concentrations ont été autorisées entre 1953 et 1957. A côté » de cela il y a les officieuses. La concentration verticale a progressé. Une enquète administrative en 1960 montre que les 10 plus grosses entreprises all réalisent à elle seule 70% du chiffre d’affaire de leur secteur concerné.
Dans ce système le banques d’affaires ont joué un rôle essentielle. Les 4 D ont repris des participations dans le capital des entreprises. Elles contrôlaient 420 SA. L’état est responsable de cela car il a encouragé fiscalement la concentration avec un système de taxe indirecte à chaque stade de fabrication. Pourtant l’indice du coût de la vie a peu varié. Il y a eu peu d’inflation, il n’y a pas eu de dérapage, c’est pour cela que le gouvernement n’a rien dit.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:26:12    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

C. L’économie sociale de marché
Ceci est une règle d’or de la politique économique. Le marché doit être ouvert et corrigé par l’action gouvernementale pour les abus.
1. Théorie du néo libéralisme all
Cette doctrine prend naissance dans les années 40. Elle prend naissance dans un groupe économique réfugié en Suisse en raison de l’hitlérisme. Il y a 4 personnes.
Walter Eucken qui publie en 1940 un ouvrage : les fondements de l’économie politique. Il y a une revue économique qui s’appelle Ordo dont les 2 rédacteurs sont Doerth et Bohm et Ropke qui publient en 1950 un ouvrage : la mesure et l’équilibre.
Ce libéralisme n’est pas automatique pour ramener les choses à l’équilibre. Il faut intervenir pour empêcher les abus. L’école de Frieburg prône la liberté économique. C’est la liberté économique qui conditionne lal iberté politique. L’objectif de l’école est d’atteindre l’ordre libéral.
Ce qui caractérise cette école est qu’elle conteste l’existence des lois naturelles. Il faut organiser les économies selon un modèle scientifique définit par la loi. On est dans un régime concurrentiel, on est dans une économie de marché initiative où les éléments sociaux sont inclus dans le développement économique pour faire la distinction entre le processus économique et le cadre économique.


Le processus économique
C’est l’activité économique elle-même. C’est le mécanisme de fixation des prix : interférence entre les lois de l’offre et de la demande. Dans ce domaine les interventions de l’état sont proscris car toute intervention dans le domaine économique à pour danger de fausser le lieu de la libre concurrence. On doit tout mettre en œuvre pour éliminer tous les obstacles qui empêchent le marché de fonctionner normalement. Il faut lutter contre les ententes, les monopoles. Le gouvernement se bornera dans le domaine du processus à régler les situations anormales. On doit assurer à chacun un revenu acceptable et des conditions de vie acceptable.

Le cadre économique
Il est formé par tous ceux qui gravite autour du marché et qui détermine le processus.
- La démographie
- L’enseignement
- Les lois applicables
Si l’état ne doit pas intervenir dans le processus, il a l’obligation d’agir sur le cadre économique. Il lui appartient de valoriser les ressources naturelles, humaines, d’assurer la formation des citoyens, de favoriser la recherche scientifique, de choisir un régime fiscal approprié. Il appartient à l’état de définir sa politique extérieure. Il lui appartient d’agir sur les structures sociales et professionnelles.
L’interventionnisme de l’état est requis et la mission de l’état se résume à garantir autant de liberté que possible et d’instituer autant de limitation que nécessaires.
Ehrahrd en 198 est directeur de l’administration économique. 1949 il sera ministre de l’économie et des finances. En octobre 1963 il accède à la chancellerie. Il met les choses en pratiques.

3. La mise en pratique de cette théorie
La liberté
Elle suppose la suppression des contrôles de certains interdits.
La loi du 24/0006/1948 supprime le contagionnement des denrées et le blocage des prix. La loi du 09/04/1949 proclame le principe de la liberté des conventions collectives. A partir de 1953 jusqu’en 1965 les pouvoirs publics en All mènent une politique de privatisation. C’est un désengagement de l’état qui rend au secteur privé ce qui n’aurait pas du appartenir au public. Privatisation de 35 sociétés.
Dans le domaine de l’automobile Volkswagen
La ressource énergétique
La compagnie aérienne.

La concurrence
Il faut assurer la saine concurrence, l’émulation entre les entreprises. Le document de base est la loi du 19/07/157, loi sur la limitation de la concurrence qui vise à empêcher les ententes et à surveiller les cartels entre les entreprises. Tout ce qui concerne les accords sur la production, sur la qualité de marché doit être prohibé. Le contrôle est exercé sur le plan fédéral. En 1966 la surveillance des prix est introduite
En 1973 le contrôle des fusions des sociétés. En 1976 ce contrôle est étendu aux entreprises de presse et il est renforcé par une loi en 1980.
Les résultats de cette politique sont nuancés. Depuis les années 1970, malgré cela les fusions se sont multipliées en All. Cela est du à la nécessité de l’Europe. Cela oblige les entreprises à être plus forte pour supporter la concurrence internationale.

La stabilité économique et sociale
Elle sera à la mise en œuvre d’une stabilité monétaire par l’intermédiaire de la banque sociale. La banque fédérale des états all est devenue en 1957 la banque centrale. Elle surveille le taux d’escompte, elle détermine les réserves obligatoires. Elle se charge des interventions sur le marché.
La loi du 18/06/1967 sur la stabilité et la croissance économique entre dabs cet optique. Cette loi définit le cadre de la politique économique et financière en répartissant les compétences entre les états fédérés et l’état fédéral et insiste sur la stabilité des prix. Sur l’équilibre des échanges extérieurs sur la nécessité d’obtenir une croissance économique régulière.
L’interventionnisme s’établit dans ce domaine par le biais de la fiscalité et des investissements publics. Dans le cadre des investissements public en All il y a une règle. Le gouvernement dispose d’une marge budgétaire de 10% par rapport aux impôts votés. Il peut selon les circonstances prélevés plus 10% d’impôt soit faire grâce aux contribuables de 10%. De plus l’état peut accorder ou supprimer des déductions fiscales pour les investissements. C’est sa manière d’intervention. Il faut que l’état consulte l’ensemble des partenaires sociaux syndicats patronaux et ouvriers. Il y a dialogue avec les organisations syndicales. Cela peut aller vers une forme de cogestion.
Le libéralisme fait quelques exceptions. Malgré ces principes l’état est toujours intervenu auprès des agents économiques pour freiner la consommation et pour soutenir les investissements. Certains secteurs bénéficient d’aides et de protections étatiques. L’agriculture fait totalement exception.
Sans marché pas de réalité économique donc un jour le système craque car il est artificiel.
Les charbonnages sont aidés depuis 1957.
Le domaine des transports en raison du service public que cela représente.

4. La représentation des travailleurs dans l’entreprise
Elle est l’aspect le plus original de cette politique libérale. Elle constitue le volet social de l’application de cette doctrine. L’idée est que l’économie sociale de marché doit conduire à une prospérité partagée dont les effets vont du coté du capital et des ressources. Cela constitue à revaloriser l’action de l’industrie dans le processus de production dans le contexte des relations salariés patrons.
L’état providence n’existe pas en All. Le syndicalisme constitue une force sociale importante. La sécurité sociale hérite de Bismarck qui a été réorganisé en 1949 au bénéfice de pouvoir syndicale. On en a profité pour compléter les anciennes structures, L’affiliation à une assurance est obligatoire pour les ouvriers. Le système est étendu à l’agriculture et aux artisans. Les 9/10 des all sont assurés par une caisse obligatoire. L’assurance vieillesse garantie depuis 1948 une pension égale à 35% du salaire industriel de base et la retraite est de 65 ans.
En 1957 on établit une personnalisation de la retraite, on veut assurer aux retraités sa position sociale. A partir de 1957 on calcule la retraite sur le salaire réel qui est versée à la personne.
Une loi de 1972 introduit la flexibilité de l’age de la retraite entre 60 et 65 ans. L’assurance maladie n’a pas beaucoup changée, elle a été étendue à 78 semaines. On a maintenu la gratuité des soins médicaux et des produits pharmaceutiques.
En 1964 les allocations familiales furent financées par des cotisations patronales. En 1964, l’état a pris le relais des patrons. En 1975 les allocations familiales ont été étendues à toutes les familles quelques soit le nombre d’enfants. Ceci relève d’une politique sociale.
La reconstruction en All a exigé des sacrifices. Les syndicats ont accepté les sacrifices en modérant leur revendication à condition d’avoir un droit de regard dans la conduite de l’entreprise. 4 lois importantes.
- 21/05/1951 Elle ne s’applique qu’aux sociétés minières et métallurgiques.
Entreprises de plus de 1000 salariés et en 1956 500 salariés.
On parle d’une cogestion. Elle réside dans la présence de représentants du personnel dans le conseil de surveillance et la désignation d’un directeur au sein de la direction. En principe le conseil est composé de 11 membres, 5 désignés par actionnaires et 5 par les salariés (2 personnes élues, 3 personnes nommées par les syndicats). La 11em personne est co-votée. Cela est voulu pour garder l’équilibre. Le conseil doit désigner les membres du directoire.
- 11/10/1952 Elle concerne des sociétés plus importantes, entre 1000 et 2000 salariés. Dans ce cas 1/3 des sièges du conseil sont attribués aux représentants du personnel élu à bulletin secret. Cette représentation est minoritaire mais dans ces entreprises le conseil de surveillance est lié aux décisions. Le fait d’être associer à la direction fait que le personnel est informé de la bonne marché de l’entreprise et des difficultés.
- 15/01/1972C’est sur le comité d’entreprise qui joue un rôle important dans les SA. Ce comité est réservé au seul délégué de salariés. Il dispose de beaucoup de compétences. Il donne son avis sur la structure de l’entreprise, sur la gestion du personnel, l’organisation du travail. Il délibère sur des programme de formation. Il dispose d’une partie de l’aide sociale. Il est responsable de la sécurité de l’entreprise.
- Loi du 04/05/1976, L’entreprise de plus de 2000 salariés. Le conseil de surveillance doit être constitué à part égale entre actionnaires et les salariés. Une partie des sièges est occupée par les syndicats, les autres sont occupés par les personnels au prorata des activités de l’entreprise. Le conseil élit un président et un vice-président. Si aucune majorité ne se dégage après 3 tours de scrutins, les représentants des actionnaires désignent seul le président, le vice-président est désigné par le personnel.
Cette cogestion a depuis 1951 donnée pleinement satisfaction. Aujourd’hui elle est partiellement remise en cause car elle ne peut empêcher la montée du chômage et car les salaires versés aux ouvriers restent bas. L’échelle des salaires est beaucoup plus comprimée. Le pouvoir d’achat n’augmente pas beaucoup.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:26:40    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

II. La RDA
Elle est née de la zone d’occupation soviétique. C’est le détachement de All de 1939. Elle va copier son économie sur celle de l’union soviétique. Il voudra faire de la RDA le champion de ce système. On arrive à un affrontement économique entre les deux All. Le 07/10/1949 la RDA voit le jour. La liberté laissée à ces citoyens :
L’idéologie marxiste impose une collectivité, elle va planifier. On va jusqu’à organiser la vie des citoyens. Les villes sont organisées selon un plan défini par le ministère. Cette organisation va loin, tous les logements seront identiques.

A. Les socialisme All
Dans cette RDA, l’idéologie forme l’explication et l’objectif de l’activité politique, sociale et économique. Depuis sa création la propagande est mise en action. On cherche à façonner au sein de la nation une conscience et un comportement social. La RDA devra personnifier la lutte contre le capitalisme. Elle est le 1er état dit socialiste implanté sur le sol all. Elle a pour vocation de s’étendre sur la RFA. La rivalité entre les 2 s’inscrit dans ce contexte. C’est une rivalité économique plus que politique. Les dirigeants de cette nouvelle politique vont proclamer que l’avenir n’appartient qu’aux socialistes. La réunification de All ne peut se faire qu’au bénéfice de la RDA.

1. Un état social des ouvriers et des paysans
En 1946 ce tient un congrès d’unification entre le parti social All et le parti social démocrate. De ce congrès, il sort un parti social unitaire d’All. Le SED. Ce parti va en 6 points résumer son programme qui a pour vocation d’instituer le socialisme définitivement.
- Il équivaut à la prise du pouvoir de la classe la plus progressive de la société : la classe ouvrière. Le pouvoir dans l’état est détruit par cette classe ouvrière dans l’intérêt et pour le bien de tout le peuple.
- Le socialisme se base sur l’appropriation par le peuple de tous les moyens de production, de toutes les grandes fortunes. On part de l’idée que le peuple créé constamment de nouvelle richesse. Elles sont créées aux profits de tous, l’exploitation de la majorité par quelque possédant est interdite car c’est le peuple qui définit la politique économique. On supprime le chômage et toute crise.
- Le socialisme résulte d’une forte productivité du travail, il est obtenu par un progrès scientifique qui doit améliorer constamment les conditions de vie du peuple. Il faut distribuer les revenus à chacun selon les résultats de son travail.
- Le socialisme doit apporter les mêmes possibilités d’épanouissement pour tout le monde. L’accès à la culture, les progrès de la science doivent être accessibles à tous les travailleurs.
- Le socialisme forge des relations humaines d’une qualité nouvelle reposant sur la collaboration amicale et l’aide mutuelle des gens. On met en avant des mesures nouvelles ; le patriotisme, l’amour du travail, la discipline rigoureuse, la responsabilité sociale.
- Le socialisme constitue une forme de société favorable à la paix car le pouvoir n’est plus entre les mains d’une classe exploitantes. Le peuple n’aspire qu’à la paix.
Le socialisme représente selon les indications du parti SED la 1er phase du communisme. La réalisation provoquera l’avèment de la liberté, d’une égalité, procurera le règne de la paix de la justice. L’état doit disparaître. L’état n’est qu’une phase temporaire. Il faut passer par ce chemin difficile. Tout doit être orienté vers un but qu’on s’est fixé.
Selon cette idéologie, il n’existe plus qu’une seule classe, celle ouvrière et paysanne. Le pays n’a plus de bourgeoisie, il n’y a plus de classe intermédiaire. L’état est centralisé. L’All a toujours était un pays décentralisé, ceci va à l’encontre de la mentalité all.
A partir de 1952 ; les landers qui existaient en RDA sont supprimés. Il n’y a plus de pouvoir fédéral. On remplace cela par 15 districts avec 29 arrondissements urbains et 191 ruraux. La socialisation du pays passe par cette structure.
Le pays est basé sur une hiérarchie où la ville est dominante. La fonction publique est inséparable du parti, la bureaucratie est une structure institutionnalisée. Cette administration est là pour appliquer se programme, pour évaluer les degrés de socialisation du pays.

2. La propriétés collectives des moyens de production
La constitution de la RDA souligne le rôle de la propriété socialiste dans le processus de transformation de la société. Cette propriété sociale peut prendre diverses formes

Les biens populaires
Ils se subdivisent en 2 parties : Volkseigener Gùter (VEG) et Volkseigener Betrief (VEB)
Les VEG constitue de grandes exploitations agricoles qui appartiennent à la nation.
A coté de cela il y a les biens coopératifs. Ce sont des coopératives de production et de commercialisation (CPG). On est en présence d’exploitations agricoles où l’ensemble des salariés se partage le revenu des terres qu’ils exploitent. Cela ressemble au Kolkhoz.
Les biens collectifs d’organisation des citoyens. Ce sont des professions libérales qui se regroupent et qui présentent des cabinets en commun, une organisation en commun. De manière générale, on constate que la production est entre les mains de l’état.
A coté de cette propriété collective, la constitution prévoit la propriété individuelle. Mais elle ne doit pas être encouragée, elle est limitée à peu de choses. (A ce que les individus ne peuvent pas partager, logement, vêtements.).
Le commerce est pour plus de 90 % entre les mains de l’état. On distingue 3 sortes de magasins selon la nature des produits vendus. Les magasins qui vendent des produits courants, à bas prix. Il n’y a presque rien. Les magasins qui vendent des marchandises de qualités supérieures. Problème de ravitaillement. Les intershops, on trouve tous les produits occidentaux, mais il faut payer avec des devises étrangères. Ils sont réservés aux membres diplomatiques.
Très vite se développe un marché noir et on trouve les moyens pour obtenir des devises étrangères.
On cherche à rationaliser les moyens. Pour faire fonctionner l’ensemble, il faut revoir les circuits de distribution. On forme des unités de productions ayant un fort taux de productivité.
Dans l’agriculture, cela se traduit par la fusion de coopératives industrielles, de terres.
Dans l’industrie, cela débouche sur de très grandes concentrations industrielles : combina industriel. Ce sont des entreprises entièrement intégrées ayant une concentration horizontale et verticale. La priorité dans les secteurs productifs est fixé par le parti. Elle s’exprime à travers la planification obligatoire.
Le 1er plan mis en place par SED en 19851 à 1955. Ce ne sera qu’au début des années 60 qu’on affirmera que pour l’essentiel les problèmes liés au passage du capitalise au socialisme sont résolus.

Les régions allde qui à partir de 1945 forme la zone soviétique étaient des régions avec des développements variés avant la guerre ; se situant vers la Baltique ce sont des terres pauvres, élevage. Mais la Thuring était beaucoup plus industrialisée ainsi que Berlin. Coupé du reste de All, la RDA connaît des problèmes spécifiques. Elle doit résoudre les questions soulevées par une structure économique déséquilibrée. Il faut changer l’orientation des marchés, c’est un renversement des alliances. Avant le commerce ne se faisait presque pas avec les pays de l’Europe de Est maintenant les seules débouchés y sont situées. La plupart des usines ont été démontées ou détruites. Il y a 45% de la potentialité industriel qui n’est pas utilisée. Ces frais n’ont jamais pu être chiffrés. Si All de l’Ouest a bénéficié à partir de 1948 de l’aide des américains la zone soviétique en est exclue car elle n’en voulait pas et car on ne voulait pas que cette aide lui profite car ce n’est pas un pays capitaliste.
La reconversion industrielle se réalise en provoquant une mutation profonde du système en place. Le système soviétique est copié. La mise en place de cette planification aboutit à un changement des rapports sociaux. Expropriation des partons, des propriétaires terriens. Les libéraux quittent le pays. Ceci est le 4em handicape car c’est le départ d’une main d’œuvre qualifiée. Entre 1952 et 1961 2millions 20 milles citoyens partent de la RDA. Il est évident que par là on comprend la raison pour laquelle on a construit le mur de Berlin.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:26:40    Sujet du message: Publicité


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MessagePosté le: 17/12/2005 11:27:00    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

. Les étapes de ce développement
1. L’établissement du socialisme 1945 à 1955
Entre 1945 et 1950 on pratique des réformes agricoles et industrielles. L’objectif est de rendre impossible la restauration d’un système capitaliste. Politiquement il s’agit de mettre en place la dictature du prolétariat de 1949 à 1951. On institue le front national qui va être chargé d’élaborer des listes uniques de candidats qui doivent être approuvées.
Lors du 3em congrès en 07/1950 du parti, on proclame l’arrivée au pouvoir de la classe ouvrière. Le parti va recevoir des statuts du type léniniste. Le plan entre en application le 01/01/1951. L’objectif est de partir de la production de 1936 auquel on accorde l’indice 110 et on veut doubler cette production en 5 ans. Pour cela la priorité est l’industrie lourde. On installe un combina sidérurgique entre 2 grands fleuves. Pour faire fonctionner ce complexe on fait appel au charbon de la Silésie. On fait venir le minerai de fer de Union Soviétique. On créée le combina Staline. On créée une nouvelle ville de toute pièce. Le combina entre en fonction le 19/09/1951.
Le 09/07/1952 Ulbricht proclame la construction du socialisme. Il faut renforcer les pouvoirs de l’état qui est déclaré pour des travailleurs et des ouvriers. Le 23/071952 on supprime les anciens landers par des arrondissements.
Les paysans exploitants vont être remplacés par des paysans salariés. Au domaine appartenant à l’état on adjoint des organisations de machines. On regroupe 4 coopératives dans une station. Les communautés de production créent par des paysans sont des coopératives agricoles de production. Les 1er sont implantés en 07/1952 vers Frankfort. En août la propagande explique qu’il y a 240 exploitations et 320 en formations. Ce mouvement n’a pas été spontané. Les paysans sont soumis à de nombreuses pressions pour accepter ces coopératives. Les petits paysans et les nouveaux venus se laissent assez bien convaincre. Mais les gros sont retissant à cette collectivisation des terres. Pour en venir à bout on envoie des militants venant de la ville. En décembre 1952 il y a 2000 coopératives. Il y a 3 types de LPG mis en place.
Mise en commun des terres labourables, des prairies et des élevages
Kolkhoz soviétique : ferme d’état
Ce changement va être très brutal. De juillet 1952 à juin 1953 on va avoir 40 000 paysans qui quittent la RDA. Les terres qu’ils abandonnent sont reprises par des coopératives existantes. Seulement l’augmentation de surface à cultivée pose un problème aux coopératives qui ne sont pas équipées pour cultiver. Ces terres restent en friche.
Cette organisation agricole n’entraîne pas une augmentation de la production. Entre 1952 et 1953 il y a une baisse des rendements. On aboutit à une pénurie en pomme de terre, en viande, en beurre. Il y aura des rebellions en1952. En ville les ouvriers sont astreints à un rythme de travail très élevé et ils n’ont rien à manger.

Sur le plan industriel on lance un vaste programme d’émulation socialiste. Un concours entre les usines pour pousser la production à la hausse. Les informations que l’on diffuse ce sont les augmentations de la production.
Fin 1952 on annonce que le plan annuel de la métallurgie est atteint à 107 %. On met en activité une coquerie géante à Lauchhammer. De tout ceci il en résulte une tension sociale dont les 1eres manifestations apparaissent le 15/01/1953. Cela aboutit à leur destitution et à l’arrestation du ministre des affaires étrangères. On le soupçonne d’espionnage. Cette action débouche sur une épuration du parti qui a lieu le 14/03/1953. Au passage on lutte contre l’influence se l’église et du protestantisme. On développe un nouveau Cultur Kampf. La mort de Staline le 06/03/1953 donne lieu à de grandes manifestations de deuil. C’est le culte de la personnalité de Staline.
Le 20/04/1953 les prix de la viande et du sucre augmentent. Le plan prévu en ce domaine n’avait atteint que 90 % des objectifs.
La 2nd mesure : le 13 et le 14/05 le parti décide d’augmenter de 10 % à partir du 30/06 les normes de fabrication, le temps de travail. Pour gagner le même salaire les ouvriers doivent produire plus. Cela entraîne une tentative de contre révolution. Les ouvriers spontanément vont se mettre en grève. Les américains les y ont un peu poussés. Ils vont vers Berlin centre jusqu’à 13h de l’après midi, la foule est maîtresse de la ville. Mais à partir de 13h l’armée soviétique entre en action. Les ouvriers se battent contre les chars. Cela se termine dans un bain de sang. De nombreux berlinois de l’Ouest participent à cela. Le soir, les soviétiques sont à nouveau maître. En province, la plupart es grandes villes connaissent des situations analogues. Plus de 300 000 grévistes sont présents. 400 morts et 1 milliers de blessés.
Les 24 et 25/07/1953 le comité central s’efforce de liquider la crise. Le plan n’a pas entièrement été remis en question. Mais on opère des transferts qui vont permettre d’augmenter la production. On cherche à corriger le tire et au lieu de collectiviser, on ralentit le rythme. Le résultat est qu’en 1956 on annonce que la RDA occupe la 2nd place dans le camps des pays soviétiques. On lui réserve la 5eme place en Europe. De plus en plus cette économie est adressée à celle du grand frère soviétique. Les matières premières proviennent de l’union soviétique et des produits finis trouvent comme client l’état soviétique.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:27:20    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

1. De 1956 à 1961
La condamnation des crimes de Staline au 20ème congres du PSS. Il établit la politique de déstalinisation par Kroutchev. On dénonce le manque de concertation pour l’établissement des plans. Cela pose problème aux militants car ils ne comprennent pas pourquoi on condamne la politique précédente.
Année 1956 sera une année charnière sur le plan économique et social.
En juillet 1956 on négocie la réduction de 50 % des frais de l’armée rouge en RDA, on demande un crédit supérieur à long terme. On supplie l’union soviétique et la Pologne d’augmenter les livraisons de produits alimentaires. En 1956 La population de la RDA connaît encore un rationnement.
En septembre 1956 le temps de travail est abaissé à 45h.
Le 29/05/58, les dernières cartes de rationnement pour la viande, les matières grasses, lait disparaissent. On unifie tous les prix alimentaires ont les fixes entre le prix des denrées rationnées et celui des magasins bon marché.
En septembre 1956 on enregistre une augmentation des bas salaires. Il en résulte une euphorie où on commence à parler d’une supériorité du système soviétique. On explique que dans un délai bref on va rattraper la RFA et on va la dépasser en production. On entre dans une compétition à l’échelle de 2 états. C’est un affrontement sur la base d’une cœxistence pacifique.
En mars 1956, le 2nd plan quinquennale est approuvé. On remet l’accent sur l’industrie lourde mais on recherche une production qualitative. On met l’accent sur l’automatisation de la production, sur la modernisation de l’agriculture. On fixe comme objectif une augmentation de 55 % de la production par rapport à 1955.
On veut jouer l’illusion que l’on rattrape le retard.
En janvier 1957 on demande à Moscou une augmentation de 30 % des matières premières et on demande une augmentation de 30 % des produits finis.
Le 02/05/57 on inaugure une nouvelle aciérie entièrement automatisée et en octobre on inaugure la 1ere grande centrale thermique réalisée avec l’aide de l’union soviétique.
A l’automne 1957 on fête le 40eme anniversaire de la révolution d’octobre donc on mobilise tous les ouvriers dans les usines. Le résultat est qu’en 1957 on enregistre une augmentation annuel de 8 % alors que le plan ne prévoyait que 6 %.
On accentue le mouvement à la campagne.
En 1959 on célèbre le 10eme anniversaire de la RDA. On mobilise l’ensemble des ouvriers.
En mars 1959 les ouvriers atteignent l’objectif du plan prévu pour un an. La croissance est de 13 %.
En RFA le croissance n’est que de 4 %
. On annonce que la victoire du socialisme est proche.
Le 01/10/59 on décide de faire coïncider le plan de la RDA avec celui de l’URSS. On ajoute 2 années au 1er plan donc 7ans. La consommation par tête doit durant ce plan dépasser la consommation de la RFA.
C’est un rapprochement avec l’union soviétique qui doit apporter le déclic.
En 1961 on construit un oléoduc qui va de la Sibérie en RDA pour acheminer le pétrole soviétique jusqu’à Schwedt où on installe une grande raffinerie pétrolière qui assure 75 % des besoins de la RDA. On atteint la réalisation du miracle économique.

3. Le miracle économique de la RDA 1961 à 1973
Le revenu national brut augmente de 4,5 % par an en RDA et en RFA entre 4,5 et 4,8. La production industrielle connaît un progrès de 25 %, certaines années la croissance de la RDA semble dépasser celle de la RFA. On explique que ce résultat est obtenu grâce à l’augmentation en productivité.
Tous ces résultats très positifs résultent du grand effort demandé et fourni par les travailleurs et de l’aide de l’accordée par l’URSS. En 3 ans l’oléoduc fournit 11 millions de tonnes de brut.
En septembre 1965 on négocie un nouvel accord avec l’URSS, il fixe les relations entre les 2 pays jusqu’en 1970. La priorité est fixée sur les investissements dans la transformation des métaux. On me l’accent sur les machines outils. On délaisse les mines et les houillères ce qui pose des problèmes car les hivers sont rudes.
La chimie devient un grand pilier de la production industrielle, plastique, engrais.
Tout ceci est fabriqué sans tenir compte de l’environnement.
L’agriculture a du mal à s’améliorer, on atteint l’objectif du plan.
Le ravitaillement dans les années 70 est acceptable. Cela est du à l’industrialisation des méthodes de cultures et au regroupement des coopératives.
En 1970 on parle de la maladie de la forêt, la cime meurt à cause des pluies acides.
Avril 1966 : semaine de 5 jours de travail 2 fois par mois sans diminuer le salaire.
Fin août 1967 : on introduit la semaine de ces 5 jours de 43h.
Le salaire minimum est de 300 mark. Le revenu mensuel moyen est de 600 DM. Tout ceci fait illusion à partir de 1967 et 1970.
Le 15 et le 19 juin 1971 : 8em congres, on revient à un plan quiquénnal. On a tenté de entre se déconnecter de l’union soviétique. On va profiter de ce plan pour faire un bilan de l’avancée économique. On considère que dans les années 70 la croissance en RDA est de 5,2 %. En RFA : 4,5 %. En France : 5,7 %. On se déclare confiant. En croissance, on dépasse la RF. On gagne le match économique. L’essor de cette croissance économique provient de la production industrielle entre 1965 et 1970. La croissance de la production industrielle est de 37 %. Ce résultat a pour origine la construction mécanique, la chimie, la pétrochimie et l’électronique. Dans toutes ces branches la production a doublé. Cette production est plus modeste dans le domaine énergétique, les combustibles, le textile et l’alimentaire. Dans les produits de consommation courante, la population attend un mieux.
Cet effet de propagande aboutisse à un décalage par rapport à un besoin.
Il y a une augmentation des ouvriers qualifiés et une adhésion de la grande masse au vertu du socialisme.
Dans le domaine de l’agriculture, les résultats sont mitigés. On a atteint l’objectif du plan pour la production de la viande mais il n’est pas atteint pour le lait, les céréales. Mais les magasins restent mal approvisionnés. Depuis les années 60 et 65, la socialisation n’est plus freinée par l’attitude des agriculteurs mais la météo ne permet pas d’atteindre les objectifs.
Une grande partie des denrées alimentaires sont échangés sur le marché extérieur pour obtenir des matières premières. On entretient la pénurie à l’intérieur du pays.
Le logement est en retard, il accuse une baisse de 9 % de constructions neufs prévus par le plan.
Le niveau de vie accuse un développement réel. Seulement le prix du logement est tel qu’on ne peut pas encore se l’offrir et car on ne construit pas assez.
Le volume du commerce extérieur a augmenté de 60 % notamment les échanges avec l’union soviétique pour les biens d’équipements et les matières premières. 90 % des importations porte sur le minerai de fer et sur le pétrole. On importe 40 % de l’acier, du bois d’œuvre et 85 % du coton. Il y a une dépendance totale vis-à-vis de l’URSS car il y a exclusivité dans leur échange. La RDA devient une usine pour l’URSS. Cela entraîne des déséquilibres surtout dans les pays de l’Est. La balance des paiements n’est pas ajustée en devis, elle est ajustée en valeur. Il n’y a uniquement le troc qui fonctionne en matière d’échange extérieur avec les pays de l’Est.
En septembre 1970 il faut faire des économie d’électricité. On pratique des coupes sombres.
En 1972 toutes les entreprises industrielles sont transformées en établissement public. Toute la production est socialisée. Il faut introduire un nouveau système.
Les gens ont toujours le même salaire qu’il travaille ou non. Il n’est plus un moyen d’ascension social. Il faut juste travailler. Il ne motive plus.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:27:40    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

On se réfugie dans des travaux parallèles au système officiel, le jardinage, le bricolage. Ils seront des petits boulots. On fait une petite production pour alimenter le marché noir, pour survivre. Il y a un report qui se fait de l’énergie.
La classe ouvrière a une conscience socialiste que de façade. Il n’y a pas un enracinement de ces nouvelles vertus. La société au pouvoir ne peut être que des paysans et ouvriers. Mais faut créer et placer les dirigeants à la tête des entreprises. On va sélectionner des intellectuelles. Il y a un décalage avec la réalité qui s’opère. Les directeurs d’usine, les ingénieurs recherchent un mode de vie différent de ce qu’on a institué à la campagne et en ville.
Ce n’est qu’une unité réelle, c’est une unité statistique de la société.
Le 3 septembre 1971 : signature d’un accord entre les 4 puissances occupantes. Il règle le problème de Berlin. Tout en reconnaissant l’existence des secteurs, on accepte que les secteurs occidentaux soit rattachés à la RFA. Cet accord ouvre la route vers le dialogue Est Ouest.
En décembre 1971 on a un 2nd accord sur le déplacement des personnes, sur l’envoi des colis, sur l’apport de certaines marchandises. Il y a une circulation qui s’installe. Par mesure familiale les habitants de All de l’Ouest peuvent obtenir un visa pour aller voir leurs parents à l’Est. Ce déplacement est un succès. Depuis 1945 beaucoup de familles Alldes étaient coupées en 2, ils n’avaient pas de nouvelles. Ces déplacements permettent des comparaisons, de détendre les tensions entres les 2 états. Ils commencent à accepter une cœxistence.
En 1972 les 2 états signent un traité le 8 novembre à Bohn et le 21 à Berlin. On échange des relations diplomatiques. On aboutit fin1973 à la reconnaissance mutuelle de la RFA et de la RDA. Il résulte de ceci que la population à l’Est prend conscience que les autorités mentent. Les allds de l’Est vont tous les soirs brancher leurs postes de télévision sur les chaînes de l’Ouest qui montre le développement du pays, la production….
Il y a une guerre des ondes qui est engagée, cette guerre favorise la réunification allde.

B. La puissance industrielle et agricole
Dans cette économie planifiée hors marché on tient compte de l’industrie qui reçoit tous les avantages.

1. Le secteur industriel
a. Les mines et les industries énergétiques
Dans ce contexte de l’industrie d’extraction ces la production en lignite qui a été la plus importante. Les ressources du pays sont connus et elle les exploite à partir des années 60. Ceci entraîne un changement de paysage. Le travail va donner un salaire à 30 milles ouvriers. Une partie importante de cette lignite est transformée en briquette pour se chauffer. Cela va être un produit d’échange avec les pays de l’Est. On privilégie le chauffage au bois et au charbon au lieu du chauffage central. Donc manque de confort.
Dans le domaine de l’extraction le sel et la potasse constituent l’autre grand domaine. C’est une extraction facile. La potasse est utilisée pour l’industrie et l’agriculture.
La RDA se situe au 3eme rang mondial en potasse, elle sert de ressource pour le bloc de l’Est.

b. L’industrie de transformation
La sidérurgie constitue de grand combina sidérurgique. En Thuringe on extrait du minerai de fer. On implante la grande sidérurgie qui n’est plus lié au lieu d’extraction. Elle est implantée à proximité des lieux de construction. La 1er ville sidérurgique est Eisenhüttenstadt en 1951.
La métallurgie touche la mécanique, la fabrication des machines outils. La RDA se situe au 3em rang mondial. La construction automobile se concentre dans la région de Chemnitz. La Traban est une petite voiture familiale mais elle coûte très chère. On ne réussit pas à la produire en quantité voulu. La priorité est l’industrie lourde et pas la consommation.

c. L’électronique
Elle emploie 400 milles salariés, elle se situe à la périphérie des grandes villes.

d. La chimie
Elle est une des branches les plus importantes de la RDA. Elle a la productivité la plus élevée. Elle représente 10 % de la population active du pays mais plus de 20 % de la production industrielle. Les matières premières proviennent des ressources du pays et des importations. L’EURRA, c’est le plus grand complexe. On est en présence d’une industrie qui produit en grande quantité et à bas prix car il n’y a pas de protection de l’environnement. C’est la grande production de la RDA.
Les matières plastiques sont une spécialité de la RDA. La cosmétique est fabriquée dans des grands centres. Cette industrie doit assurer dans le cadre des pays de l’Est, le ravitaillement en importation chimique. La RDA produit pour tous les pays de l’Est

e. Le secteur du textile
Le marché est perturbé à partir de la coupure en 1949. Elle doit se contenter d’avoir des débouchés à l’Est. Les usines sont automatisées pour la production du textile. Les effectifs baissent. Le tissu est uniforme, il n’y a pas de mode. Ce produit est déstiné à la clientèle de l’Est. Elle est obligée de porter ce qu’elle trouve dans les magasins.

f. Industrie alimentaire
C’est le gros progrès du pays, les effectifs ont été augmentés. On y trouve des raffineries sucrières. En 1980 il y a 700 établissements dans le domaine de l’agro alimentaire. Cela représente 18 % de la production industrielle.

2. Agriculture
Elle compte 20 millions d’actifs, puis cela baisse. On a encore continué à rationaliser ces structures. La mécanisation a provoqué un sérieux changement des méthodes de travail avec une hausse des rendements. Cet équipement est prévu pour de grande étendue. La production est celle céréalière plus que l’herbage. Le seigle, le forment et l’orge et l’avoine. La valeur en production de la culture dépasse la valeur en élevage. La pomme de terre est en perte de vitesse. La bétrave sucrière augmente, les rendements de toutes ces cultures varient en fonction des données météorologiques. L’agriculture pourrait être auto suffisante.
L’élevage constitue une branche essentielle dans cette agriculture. On a des troupeaux d’ovins en bordure de la baltique et à l’intérieur on a des élevages de bovins. Mais la RDA connaît tout au long de son existence des problèmes de ravitaillement en viande et en produits laitiers. Une bonne part du cheptel sert de monnaie d’échange avec les pays de l’Est. On s’est aperçu de cela en 1990. Les cultures spécialisées (maraîchères sont développées à partir de 1960 et l’horticulture).
Malgré l’importance de l’agriculture, la priorité a toujours été donnée à l’industrie afin de rattraper le retard. La population de la RDA a toujours souffre d’un manque de produit alimentaire. Il en a résulté un marché parallèle alimenté par des biens détournés et par le refuge de chaque famille sur un potager ou un jardin. Il y a un phénomène dans les pays de l’Est : 2 métiers.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:28:02    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

LA GRANDE MUTATION DE 1980 A 1990 : LA REUNIFICATION


I. Les bouleversements politiques
A. Les signes avant coureur
Tout commence en Pologne, le 22 octobre 1978 un cardinal polonais devient pape sous le nom de JP II.
Le 22 septembre 1980, le syndicat indépendant constitué à Dantz du nom de solidarité sort de l’ombre et gagne les élections professionnelles.
13§12/1981, l’état de guerre est proclamé en Pologne car il y a un bras de fer entre le syndicat libre solidarité et le gouvernement en place. Le syndicat est dissout.
Le 28/04/1982 : assouplissement du régime avec la levé du couvre feu et la libération d’un tiers des prisonniers politiques
Le 18/03/1985 Gorbatchev arrive à la tête de l’URSS, c’est le nouveau secrétaire général qui apporte 2 idées nouvelles : l’avènement de la liberté et la transparence. Cela sert d’axe de conduite.
Le 17/04/1989 : solidarité remporte les élections politique. Le sénat tombe entre les mains du syndicat. C’est un changement politique obtenu par la voix légale.
Le 24/08/1989 : C’est le premier pays du bloc de l’Est a se doter d’un 1er ministre non communiste. Son objectif est de remettre le pays dans une politique capitaliste. C’est le chemin de droit.
Le 10/09/1989, la Hongrie ouvre ses frontières. Avant l’ensemble des ressortissants des pays de l’Est devait rester dans les pays de l’URSS.
Cela permet à des 10 de milliers de réfugiés venus de tous les pays du bloc de l’Est à passer le rideau de fer et à aller en Europe de l’Ouest. Cela provoque un exode massif. La crise se généralise.
Le 23/10/1989La république de Hongrie devient le parti socialiste hongrois. Le pays au mois d’octobre demande une adhésion au conseil de l’Europe. La demande hongroise déstabilise la Tchécoslovaquie. Le 29 octobre 1989 il y a des manifestations dans les rues. C’est une insurrection. On force le gouvernement à démissionner. On assouplit le régime connu à l’Est.

B. Le changement
Le 09/11/1989 le mur de Berlin tombe sous la pression de la foule qui manifeste vers 19 h. Les autorités alldes annoncent que les candidats à l’émigration peuvent partir librement. La brèche grossit. Tous les berlinois de l’Est veulent passer. Cela devient une marrée humaine. On les a incité à passer à l’Ouest, on distribue au passage 100 DM. On prend d’assaut les magasins à l’Ouest.
Début décembre 15 millions de visiteurs sont allés en RFA. Le 10 novembre 1990, il y a une élection libre et démocratique.
Kohl propose un plan en 10 points, c’est un plan qui rétablit l’unité de l’All. Il faut créer une confédération puis un état fédéré. Ce plan est rejeté par la RDA car elle se voit mal intégrer dans la RFA. Le 01/12 la chambre du peuple vote à la majorité une constitution de là on supprime le monopole du parti communiste.
Le 19 et 20/12 Kohl (RFA) fait une visite en RDA. Il fait une tournée triomphale. Il annonce la suppression des visas pour les allds de l’Est voulant aller à l’Ouest et l’ouverture de la porte de Bran burg.
Selon un sondage, 71 % des allds de l’Est sont contre l’unification.
Le 30/01/1990 Gorbatchev accepte le principe de l’unification et reconnaît le droit à l’auto détermination des 2 allgnes. Les citoyens ont la possibilité de choisir par referendum.
En février 1990 on discute autour de la neutralité de la nouvelle All.
Les gens du bloc veulent que ce soit une zone neutre. Les alliés occidentaux ne sont pas d’accord. Ils veulent une All réunifiée ralliée aux pays occidentaux. Kohl propose la réalisation de l’unification. Il faut faire du DM une monnaie commune. Pour cela il doit donner des garanties surtout à la Pologne.
Depuis 1945, on n’a pas de traité de paix. Kohl reconnaît la frontière entre All et la Pologne (Oder- Neisse).
Le 18/03, plus de 12 millions all de l’Est se rendent aux urnes. Les élections sont libres, secrètes et générales. Tous les partis présents cautionnent la réunification. Les conservateurs remportent l’élections avec 41 %, ceci montre une prochaine réunification.
Le 22/04 on fixe la date de la mise en circulation de la monnaie au 01/07. 1 DM=1DM, pour les salaires, les pensions, les retraites. C’est un traité monétaire entre les 2 parlements.
Le 01/07/1990, Le DM est identique pour les deux pays.
Le 31/08 on signe à Berlin le traité d’union entre la RDA et la RFA et on règle les différences. Ce traité entre en application le 03/10/1990 c’est le jour de la réunification. La RDA adhère à la RFA. Kohl est le 1Er chancelier de toute l’All. Ce jour devient la nouvelle journée nationale en All. On a effacé 40 années de l’histoire mouvementé. L’unification All met en avant les structures différentes, structure sociale, régime de propriété, les mentalités et les idéaux. Les 2 pays ont évolués différemment.

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MessagePosté le: 17/12/2005 11:28:18    Sujet du message: cours de hes ancienne version Répondre en citant

II.La situation économique et sociale d’après la réunification
L’économie allde va subir une profonde transformation des structures et dans la mentalité, dans la manière d’aborder les problèmes. On s’aperçoit que cette réunification à un prix à payer car il y a une All très développée et une très en retard.

A. L’union économique
Elle est la conséquence du rapprochement des 2 All. L’absorption par le régime occidental par celui bâti à l’est ne se fait pas sans conséquence.
Le 30/01/1991, Kohl explique qu’il n’y a pas de model dans l’histoire, que jamais avant on a essayé de transformer une économie socialiste en économie de marché. On manque de référence. Le passage d’une économie planifiée à celle de marché doit se réaliser dans un délai très bref mais provoque un choc économique et financier important.
- La 1ère difficulté, ordre psychologique. Il faut changer les mentalités. Les notions de rentabilité ne sont pas les mêmes dans les anciens Lander de l’est et dans la RFA. L’esprit d’initiative n’existait pas à l’Est. Le problème du droit de propriété n’avait jamais été solutionné (pas d’indemnisation). Les descendants revendiquent leur anciens biens.
- La valeur du travail n’est pas perçue de la même manière. Le travail est un du à l’Est. L’état doit entretenir par le travail le citoyen. A l’Ouest chacun se débrouille. Beaucoup de jeunes formés à l’Est voulaient aller à travailler à l’Ouest mais vite ils s’aperçoivent que cette main d’œuvre n’arrive pas à suivre les chaînes de montage. Donc ils retournent chez eux. On estime que c’est possible en 5 ans de mettre la RFA au niveau de la RDA. Mais 10 ans après l’équilibre n’existe toujours pas. La fusion dans un seul mécanisme pose un problème de rentabilité des anciennes machines de production à l’Est.
Une grande partie du système productif des pays de la RDA est obsolète. La machine économie se dégrade car les salaires à l’Est sont alignés sur les salaires à l’Ouest. Il y a un manque de compétitivité avec une chute du taux et d’activité à l’Est. Cet effondrement de l’économie de l’Est accentue l’exode vers l’Ouest. Le salaire à l’Est est inférieur de 40 % à l’Ouest et ne produit que 1/40 que celle à l’Ouest. L’Est veut consommer tout de suite. L’augmentation de la demande intérieure vient à point pour soutenir l’infrastructure économique. A l’Est pour soutenir cette demande on enregistre des investissements supplémentaires à l’Est. On a recours à une augmentation des importations pour combler cette différence et on détourne les exportations vers le marché intérieur à l’Est.
- Les allds de l’Est rejettent leurs produits propres. Les produits ont du mal à se vendre, ce sont des produits dépassés. On assiste à un effondrement des échanges avec les anciens pays du bloc de l’Est. Les investissements sont freinés par des incertitudes en raison de la propriété.
- La bureaucratie des pays communistes n’a pas disparu. Elle constitue un frein à tous ceux qui veulent investir. Ceci conduit à la création de l’agence fiduciaire qui a la charge de liquidité tout ce qui n’est pas rentable. C’est la Treuhandanstalt. Elle privatise tout ce qui est rentable entre 1990 et 1994.

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